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Télécommunications en Polynésie française

Du fait de sa faible population et de l'isolement géographique des archipels polynésiens, les entreprises chargées des communications en Polynésie française sont toutes historiquement publiques et en situation de monopole. En radiotéléphonie et télévision, il existe un marché concurrentiel depuis 2005, et un premier opérateur de téléphonie mobile alternatif aurait dû faire son apparition en 2009. Ce dernier n'a toutefois pas réussi à satisfaire à toutes les conditions de déploiement et de paiement imposées par les autorités publiques polynésiennes, et aucune offre commerciale n'a vu le jour.

Le , Pacific Mobile Telecom sous la marque Vodafone a commercialisé ses offres mobile, devenant de fait le premier opérateur alternatif disponible a Tahiti.

Par contre pour la téléphonie fixe et l'accès à internet, aucune concurrence n'est envisagée car les coûts d'investissements et la rentabilité moindre n'intéresse pas les concurrents.

Au début du XIXe siècle, en l'absence d'organisation postale, le courrier est confié aux capitaines des navires à voile de passage. Le trajet entre Tahiti et l'Europe dure en moyenne 8 à 10 mois ; le paiement du transport se fait à l'arrivée auprès du capitaine et la taxe perçue est relativement élevée. Le , l'empereur Napoléon III décrète la création d'un service postal entre le Royaume de Tahiti, alors sous protectorat français, et le reste du monde. Le , il nomme un certain M. Miéville receveur-buraliste de la poste aux lettres à Papeete, dont le bureau n'est ouvert que de 15h00 à 17h00 les jours de départ et d'arrivée de navire. À partir de 1862, les agents de police assurent la distribution et la collecte du courrier sur Tahiti. Dans les années 1870, le premier chemin de fer transcontinental américain étant construit, une liaison mensuelle par voilier avec San Francisco devient la voie de communication la plus rapide. Le bureau de M. Miéville ouvre alors de 8h00 à 10h00 et le 15h00 à 17h00 la veille de chaque départ[1].

, organisation du service de la Poste dans la Colonie

, création de l’office local du service des postes et télécommunications dans les Établissements français de l'Océanie

, création de l’office d’État des postes et télécommunications de la Polynésie française

Le , l'assemblée territoriale de la Polynésie française crée un établissement public à caractère industriel et commercial nommé office des postes et télécommunications (OPT). En situation de monopole, cet établissement suit dans les années 1990 l'émergence des nouveaux réseaux de télécommunication. Le , la société Vini, filiale de l'OPT, ouvre son réseau de téléphonie mobile. Le , un service d'accès à Internet est créé[2]. A la même époque apparait la diffusion de la télévision par satellite.

L'ouverture à la concurrence du marché des télécommunications dans les années 2000 échoue pour plusieurs candidats[3],[4]. Le , le premier fournisseur d'accès à Internet sans fil concurrent de Mana présente ses premières offres commerciales sous la marque Viti[5]. Le , le premier service de téléphonie mobile concurrent de Vini ouvre sous la marque Vodafone[6],[7].

Téléphonie

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Liaisons téléphoniques internationales : Une station satellite terrestre vers Intelsat (Océan Pacifique)

Préfixe téléphonique :

Indicatif téléphonique : 689

Téléphonie fixe

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Opérateur
Office des postes et télécommunications de Polynésie française
Lignes de téléphone
53 600 (en 2006)

Téléphonie mobile

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Téléphones portables : 174 000 (en 2007)

Opérateur téléphonie mobile : 3, Vini, Vodafone, Viti

Radiophonie

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Stations de radio : 2 stations AM, 14 FM, 2 ondes courtes (en 1998)

Postes de radio : 128 000 (en 1997)

Télévision

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2 chaines sont diffusées sur le réseau hertzien :

2 bouquets satellites sont disponibles :

  • le bouquet RFO gratuit[9], comprenant les 3 chaines hertziennes, RFO Wallis-et-Futuna, RFO Nouvelle-Calédonie, et des canaux de contributions rediffusant les programmes de RFO ou Tempo
  • le bouquet TNS payant[10], comprenant les chaines privées hertziennes françaises (TF1, M6) et plusieurs chaines francophones

Dès le , sont disponibles sur la Télévision numérique terrestre les chaînes:

Quelques chiffres

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Stations de télévision
7 (plus 17 relais basse puissance) (en 1997)
Postes de télévision
40 000 (en 1997)
Système audiovisuel
SECAM K1

Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 3 (Vini), (Viti), (Tahiti wifi)

Nom de domaine Internet : .pf

Jusqu'en 2010, Internet était desservi grâce à des liaisons satellites bien trop lente pour une utilisation normale.

La connexion par fibre optique des archipels entre 2010 et 2020, avec le reste du monde, permet déjà à une grande partie de la population d'être reliée à l'Internet mondial avec des débit similaires au reste du monde. Voir Honotua

Notes et références

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  1. O'Reilly 1975.
  2. « Lexpol - Arrêté n° 1357 CPTT du 10/11/1995 », sur lexpol.cloud.pf (consulté le )
  3. « Mara Telecom en liquidation judiciaire », sur Radio1 Tahiti (consulté le )
  4. « Tirs croisés contre Digicel », sur consultation.ladepeche.pf (consulté le )
  5. « TAHITI HERALD TRIBUNE: Les offres VITI : tout ça pour ça ? », sur tahitiht.blogspot.com (consulté le )
  6. « Vodafone Polynésie française ouvre aujourd’hui | Tahitinews », sur www.tahitinews.co (consulté le )
  7. Jean-Pierre Viatge, « Vodafone ouvre son réseau en Polynésie française », sur TAHITI INFOS, les informations de Tahiti (consulté le )
  8. [lire en ligne]
  9. [lire en ligne]
  10. [lire en ligne]

Bibliographie

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  • Patrick O'Reilly, La vie au temps de la reine Pomaré, Société des Océanistes, (lire en ligne), chap. XII (« Poste et communications »)
  • Aline Amodru-Dervilles, Quelles sont les chances de la France dans la bataille numérique en Océanie ?, Diploweb, (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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