Suite pour orgue (Séverac)
Suite en mi | |
Première page du manuscrit autographe du deuxième mouvement (Choral). | |
Genre | suite pour orgue |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Déodat de Séverac |
Durée approximative | 23 min |
Dates de composition | 1901 |
Dédicataire | Alexandre Guilmant |
Création | Société nationale de musique, Paris France |
Interprètes | Georges Ibos |
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La Suite en mi est une suite pour orgue, composée par Déodat de Séverac en 1901.
Composition
[modifier | modifier le code]Déodat de Séverac compose sa Suite en mi mineur pour orgue en 1901[1]. La partition, éditée par les éditions de la Schola Cantorum, la même année[2], est dédiée à Alexandre Guilmant qui était l'un de ses maîtres dans cet établissement[3].
Présentation
[modifier | modifier le code]L'œuvre, d'esprit traditionnel[4], est en quatre mouvements[5] :
- Prélude — Andante (très calme) à deux temps (noté ) ;
- Choral et Variations — Lent à quatre temps (noté ) ;
- Fantaisie pastorale — Sans lenteur à
; - Final (fugue) — Andantino à quatre temps (noté ).
La Suite pour orgue est créée par Georges Ibos le à la Société nationale de musique[6], dans la Salle de la Schola Cantorum[7], sur l'orgue Mutin récemment inauguré de l'institution[8].
Pour Pierre Guillot, « avec sa grande Suite en mi, Déodat de Séverac atteint au chef-d'œuvre[8] ». L'organiste et musicologue constate que la partition est tourmentée, poignante et humaine, empreinte d'une « immense nostalgie et un profond tragique » car « conçue en grande partie durant l'hiver 1897-98 marqué par les secousses morales que causèrent [à Séverac], à quelques semaines de distance, la mort d'un père vénéré et celle d'une sœur chérie[8] ».
Guillot relève aussi dans la partition la science du contrepoint du compositeur, qui démontre que « le vieux, l'archaïque, l'austère contrepoint n'est pas une langue morte ; qu'en un temps d'inflation et de chimie harmoniques, ses ressources expressives ne sont pas surannées[8] ».
Discographie
[modifier | modifier le code]- Déodat de Séverac, L'Œuvre pour orgue (intégrale des œuvres pour orgue), Pierre Guillot (orgues Cavaillé-Coll de l'Église Saint-François-de-Sales de Lyon, 1979) CD Erato / distribution Warner Music (2009[9])
- Déodat de Séverac, La lyre de l’âme (l'œuvre pour orgue et motets pour chœur et orgue), Olivier Vernet (orgue), Maîtrise de garçons de Colmar, Arlette Steyer (dir.), CD Ligia 0104244-12 / distribution Harmonia Mundi (2011-2012[9])[10]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Ouvrages généraux
[modifier | modifier le code]- François Sabatier, « Déodat de Séverac », dans Gilles Cantagrel (dir.), Guide de la musique d'orgue, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 840 p. (ISBN 2-213-02772-2), p. 723-724.
Monographies
[modifier | modifier le code]- Jean-Bernard Cahours d'Aspry, Déodat de Séverac, musicien de lumière. Sa vie, son œuvre, ses amis (1872-1921), Atlantica-Séguier, coll. « Carré Musique », , 145 p. (ISBN 978-2-84049-235-1).
- Pierre Guillot, Déodat de Sévérac : musicien français, Paris, L'Harmattan, , 354 p. (ISBN 978-2-296-13156-9, présentation en ligne).
Notes discographiques
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Cahours d'Aspry 2001, p. 82.
- Cahours d'Aspry 2001, p. 139.
- Cahours d'Aspry 2001, p. 34.
- Sabatier 1991, p. 724.
- Cahours d'Aspry 2001, p. 82-83.
- Cahours d'Aspry 2001, p. 83.
- Michel Duchesneau, L’avant-garde musicale à Paris de 1871 à 1939, Sprimont, Mardaga, (ISBN 2-87009-634-8, BNF 36967589), p. 262
- Pierre Guillot, « Déodat de Séverac et l'orgue », sur musimem.com (consulté le )
- Festival Déodat de Séverac, Discographie Déodat de Séverac disponible.
- Frédéric Muñoz, « La musique sacrée de Déodat de Séverac », sur ResMusica,
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :
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