Réseau de chaleur de Reims
Très longtemps après celui des romains de Durocortorum, le réseau de chaleur de Reims a débuté en 1972, lors de la création du quartier Croix-Rouge. Il alimente aujourd’hui près de 17 000 logements.
Historique
[modifier | modifier le code]Du temps des Romains
[modifier | modifier le code]Le chauffage se fait par hypocauste. La vapeur d’eau chaude circule entre des colonnes de briques (les pilettes) qui supportent les dalles du sol des maisons et dans les murs[1].
Création
[modifier | modifier le code]La création du réseau de chaleur de Reims a débuté en 1972 lors de la création du quartier Croix-Rouge.
Développements successifs
[modifier | modifier le code]En 1998, la création d’un lien réseau entre l’usine d’incinération des ordures ménagères de Reims et la Chaufferie urbaine du quartier Croix-Rouge a permis d’étendre le réseau de chaleur et de relier 6000 logements supplémentaires et de le porter ainsi à 8 000 logements. En 2012, la mise en service d'une chaufferie au bois, au sein de la Chaufferie urbaine du quartier Croix-Rouge, a permis en augmentant la ressource en néergie, d’étendre le réseau de chaleur et de relier 9000 logements supplémentaires et le porter ainsi à 17 000 logements[2].
Le réseau de chaleur autour de la verrerie OI
[modifier | modifier le code]La verrerie O-I Glass a installé un récupérateur de chaleur en lien avec Dalkia filiale du Groupe EDF. Un réseau de chaleur de 3,3 km a été construit en ?? et alimentera ultérieurement le Musée Saint-Remi de Reims[3].
Perspectives
[modifier | modifier le code]Schéma directeur
[modifier | modifier le code]La communauté urbaine du Grand Reims a réalisé un schéma directeur de réseau de chaleur entre 2017 et 2018. Il a été adopté en 2019. Il avait mis en évidence un potentiel d’un réseau autour du quartier Europe[4].
Extension du réseau vers Châtillons
[modifier | modifier le code]Une nouvelle chaufferie biomasse est en cours de construction, au sein de la Chaufferie urbaine du quartier Croix-Rouge, pour une mise en service fin 2022. Elle permettra d’étendre le réseau de chaleur au quartier Châtillons, et de relier 3000 logements supplémentaires et le porter ainsi à 20 000 logements[5] sur les 105 000 logements[6] que compte la commune de Reims.
Projet quartier Europe
[modifier | modifier le code]Caractéristiques techniques du réseau
[modifier | modifier le code]Longueur du réseau
[modifier | modifier le code]Le réseau de chaleur a, actuellement, une longueur totale de 16 km et fournit de la chaleur à environ 17 000 équivalents logements. Il alimente notamment :
- Les quartiers Croix Rouge, Croix du Sud, Pays de France et Val de Murigny,
- La Faculté de Droits et Lettres,
- Le CHU de Reims – Maison Blanche, Robert Debré, Résidence Roux,
- Les écoles, collèges et lycées de Croix Rouge et Val de Murigny[7],
Caractéristiques du réseau
[modifier | modifier le code]- Réseau primaire : partie du réseau entre la centrale et la station d'échange.
- Station d'échange : ?
- Sous-station :
Sous-station
[modifier | modifier le code]Le réseau actuel comprend 59 points de livraison, chiffre qui devrait être porté à 77 à la fin des travaux d'extension vers le quartier des Châtillons.
Risques et accidents
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://lewebpedagogique.com/histoiregeodecouverte/files/2020/05/Reims-et-la-romanisation-1.pdf
- « Chaufferie biomasse - Reims », sur La Firminoise (consulté le ).
- Yann LE BLEVEC, « La verrerie permet de chauffer 1300 logements à Reims » , sur lunion.fr, Journal L'Union, (consulté le ).
- https://www.reims.fr/fileadmin/grandreims/MEDIA/Les_competences/Developpement_durable/Rapport_DD_Reims_2019.pdf
- https://www.reims.fr/fileadmin/reims/MEDIA/Presse/Communiques_en_PDF/2021-09-23_DP_chaufferie_bois_B.pdf
- https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-51454#chiffre-cle-3
- « ATS a gagné le marché pour la remise en conformité du traitement des fumées de… », sur atsecologia.it (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Text is available under the CC BY-SA 4.0 license; additional terms may apply.
Images, videos and audio are available under their respective licenses.