Noé Soulier
| Naissance |
Paris, France |
|---|---|
| Activité principale | Danseur, chorégraphe |
| Style | Danse contemporaine |
| Activités annexes | Direction du CNDC (2020-) |
| Lieux d'activité | Angers |
| Années d'activité | Depuis 2009 |
| Formation |
CNSMD de Paris École P.A.R.T.S. |
| Enseignement | Anne Teresa De Keersmaeker |
Noé Soulier, né en à Paris, est un danseur et chorégraphe de danse contemporaine. Il est, depuis , le directeur du Centre national de danse contemporaine (CNDC) à Angers.
Biographie
[modifier | modifier le code]Noé Soulier a étudié la danse au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, à l'École de ballet national du Canada et à l'école P.A.R.T.S.[1],[2] fondée par Anne Teresa De Keersmaeker à Bruxelles. Il a obtenu une licence en philosophie à l'université Paris-Nanterre et un master en philosophie à l'université Paris-Sorbonne. Il a également participé au programme de résidence du Palais de Tokyo : Le Pavillon[3].
En 2010, il est lauréat avec le trio Petites Perceptions de la première édition du concours Danse Élargie[4], organisé par Le Musée de la danse et le Théâtre de la Ville à Paris. Depuis lors, il développe dans des pièces comme Removing (2015)[5],[6],[7] ou Faits et gestes (2016)[8] une écriture du mouvement qui renouvelle la perception du corps en s'appuyant sur des actions pratiques détournées de leur but premier[9]. Dans Second Quartet (2017)[10], créé pour la compagnie L.A. Dance Project dirigée par Benjamin Millepied et Les Vagues (2018)[11],[12],[13], il compose la chorégraphie et la musique en parallèle grâce à une collaboration étroite avec deux percussionnistes de l'Ensemble Ictus (Tom De Cock et Gerrit Nulens).
Noé Soulier a également développé une réflexion théorique sur la manière dont les mouvements sont définis chez différents chorégraphes et l'expérience du corps qu'elles suscitent dans le livre Actions, mouvements et gestes[14] (2016), publié par les éditions du Centre national de la danse.
En 2017, il crée Performing Art[15],[16], un hybride entre exposition et performance où vingt œuvres de la collection du Centre Pompidou sont installées sur scène par des accrocheurs professionnels. La position habituelle de la danse dans l'espace du musée est ainsi renversée : ce ne sont pas les danseurs qui évoluent dans des salles de musée, mais les œuvres qui sont présentées dans un dispositif théâtral.
En , il prend la direction du Centre national de danse contemporaine (CNDC) d'Angers[17],[18]. Il y chorégraphie et réalise le film Fragments en 2020 puis y crée First Memory en 2022 et Clocks and Clouds en 2023.
Chorégraphies
[modifier | modifier le code]- 2009 : Le Royaume des ombres
- 2010 : Petites Perceptions
- 2011 : Idéographie
- 2011 : D'un pays lointain pour le Ballet du Rhin
- 2012 : Signe blanc
- 2013 : Mouvement sur mouvement
- 2014 : Movement Materials pour l'ouverture de la Fondation Louis-Vuitton
- 2014 : Corps de ballet pour le Ballet de Lorraine
- 2015 : Removing
- 2016 : Faits et gestes
- 2017 : Performing Art
- 2017 : Second Quartet pour la compagnie L.A. Dance Project
- 2018 : Les Vagues
- 2019 : Portrait de Frédéric Tavernini
- 2021 : First Memory
- 2023 : Clocks and Clouds
Film
[modifier | modifier le code]- 2020 : Fragments
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Rosita Boisseau, « Noé Soulier fait parler le corps », Le Monde, (lire en ligne)
- Ève Beauvallet, « La suggestion des jours de Noé Soulier », Libération, (lire en ligne)
- « Noé Soulier (FR) », sur Palais de Tokyo, (consulté le )
- « Lauréats | Danse Élargie | Théâtre de la Ville, Musée de la Danse », sur danse-elargie.com (consulté le )
- Wilson Le Personnic, « Removing, Noé Soulier », sur maculture.fr, (consulté le )
- « “Removing” : Noé Soulier ou le geste saisi », sur Les Inrocks (consulté le )
- Ariane Bavelier, « Festival d'Automne : Noé dans ses grands souliers », Le Figaro, (consulté le )
- Rosita Boisseau, « Les corps en à-coups de Noé Soulier », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Noé Soulier - Removing - Spectacles dans le Grand Paris », Télérama, (lire en ligne, consulté le )
- « "Los Angeles Dance Project" : le retour très remarqué de Benjamin Millepied », France Info, (lire en ligne)
- Philippe Noisette, « Noé Soulier très inspiré par Virginia Woolf », sur Les Inrocks, Les Inrockuptibles, (consulté le )
- (de) Wiebke Hüster, « „The Waves“ von Noé Soulier: Nur wer den Ruf der Trommeln hört, wird richtig tanzen », Frankfurter Allgemeine Zeitung, (ISSN 0174-4909, lire en ligne, consulté le )
- (en) Roslyn Sulcas, « Let’s Get Physical: A Berlin Dance Festival, Serving All Audiences », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne)
- « Noé Soulier "Je souhaite que mon livre contribue à enrichir l’expérience du spectateur" », sur maculture.fr, (consulté le )
- Ariane Bavelier, « Noé Soulier fait danser les tableaux sur la scène du centre Pompidou », Le Figaro, (lire en ligne)
- Rosita Boisseau, « La chorégraphie aux cimaises », Le Monde, (lire en ligne)
- « Nomination de Noé Soulier à la direction du Centre national de danse contemporaine d’Angers », Ministère de la Culture (consulté le )
- Ève Beauvallet, « Danse contemporaine : Noé Soulier à la tête du Centre national d'Angers », Libération, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Noé Soulier, Actions, mouvements et gestes, Centre national de la danse, collection « Carnets », Pantin, 2016 (ISBN 978-2914124751).
Liens externes
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- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative au spectacle :
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