Michel Boissard
| Président Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard (d) | |
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| depuis | |
Roger Grossi (d) | |
| Directeur de cabinet Maire de Nîmes (d) | |
| - | |
Laurent Cotteret (d) Marc Pons de Vincent (d) |
| Activité | |
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| Conjoint |
| Parti politique | |
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| Membre de |
Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard (d) |
| Blog officiel | |
| Distinction |
Cabri d'or () |
Michel Boissard est un essayiste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Historien de formation, il fait une carrière dans l'administration, comme secrétaire particulier du maire de Nîmes Émile Jourdan (1971-1983)[1]. En 1995, il revient au service du maire Alain Clary, cette fois comme directeur de cabinet[2],[3]. Il a été membre du comité fédéral du Gard du Parti communiste français[4].
Chroniqueur à La Gazette de Nîmes et à L'Humanité[5], président de la Société d'histoire du protestantisme de Nîmes et du Gard[6] depuis 2004, il est l'époux de la géographe Catherine Bernié-Boissard[7].
Œuvre
[modifier | modifier le code]En 2009, il publie, avec Catherine Bernié-Boissard et Serge Velay, un Petit dictionnaire des écrivains du Gard, qui dresse en plus de 200 portraits un « panorama de la vie littéraire et intellectuelle du département, du Moyen Âge à nos jours »[8].
En 2012, il signe une biographie littéraire de Jean-Pierre Chabrol, intitulée Jean-Pierre Chabrol, le rebelle[9]. Pour Jean-Paul Debest, elle répare l'« injustice » d'un manque de notoriété en donnant à voir « une vie palpitante, truculente, tragique aussi »[9].
Dans Henri Barbusse, le feu et le sang (2018), il évoque la vie et l'œuvre de l'auteur du Feu[10].
Publications
[modifier | modifier le code]- Avec Catherine Bernié-Boissard et Serge Velay, Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, coll. « Littérature », 2009 (ISBN 978-2-917743-07-2).
- Jean-Pierre Chabrol, le rebelle, Nîmes, Alcide, coll. « Littérature », (ISBN 978-2-917743-36-2).
- Henri Barbusse, l'encre et le sang : portrait littéraire avec groupe (préf. Patrick Cabanel), Paris, L'Harmattan, 2018 (ISBN 978-2-343-14637-9).
- Avec Catherine Bernié-Boissard, Figures, personnages et personnalités d'Occitanie : de Théodoric II à Amandine Hesse, de Jaume Ier à Juliette Gréco, Toulouse, Le Pérégrinateur, 2019 (ISBN 978-2-9103-5273-8).
- Aimé Vielzeuf : écrire et résister en Cévennes, Ampelos, coll. « Résister », , 164 p. (ISBN 978-2-35618-200-5).
Prix
[modifier | modifier le code]- Cabri d'or 2012[11].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bernard Deschamps, « Jean-Pierre Chabrol par Michel Boissard. », sur bernard-deschamps.net, (consulté le ).
- « Rencontre avec Michel Boissard », sur le blog pcf-nimes, (consulté le ).
- Gilles Bresson, « A Nîmes, le plébéien après l'empereur. Le communiste Alain Clary remplace en homme de terrain l'UDF Jean Bousquet », Libération, (lire en ligne).
- « L'analyse des événements de mai-juin 1968 », Le Monde, (lire en ligne).
- BNF 16147783.
- « Michel Boissard », sur editions-alcide.com (consulté le ).
- Frédéric Fatoux, « L’Occitanie coule dans leurs veines », sur La Dépêche, (consulté le ).
- Jean-Paul Scot, « Le Gard en littératures », L'Humanité, (lire en ligne).
- Jean-Paul Debest, « Communar d'un jour… Jean-Pierre Chabrol, le rebelle, de Michel Boissard. », L'Humanité, (lire en ligne).
- Raymond Huard, « Le « feu » de Barbusse nous éclaire toujours », .
- Stéphanie-Marin, « Michel Boissard présente son livre "Jean-Pierre Chabrol, le rebelle" », sur objectifgard.com, (consulté le ).
Liens externes
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