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Marc Ramanantsoa

Marc Ramanantsoa, né le à Paris, est une personnalité française du monde des affaires.

Famille et formation

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Marc Ramanantsoa naît le dans le 14e arrondissement de Paris du mariage de Bernard Ramanantsoa, directeur d'établissement d'enseignement supérieur, et de Marie-Martine Hommel, universitaire, professeur en neurosciences[1],[2].

Après des études secondaires au lycée Fénelon Sainte-Marie, il est diplômé de l'École des hautes études commerciales de Paris (HEC) et de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) où il obtient un master en sociologie des organisations. Par ailleurs, il est titulaire du certificat d'aptitude à la profession d'avocat (Capa), d'un master de droit des affaires de l'université Panthéon-Assas, d'un master de finances publiques de l'université Panthéon-Sorbonne, d'un master d'économie appliquée de l'Institut d'administration des entreprises et d'un master de sciences de gestion de l'université Paris-Dauphine[1],[3].

Marc Ramanantsoa épouse Tiphaine Boquillon Liger-Belair[4], née en 1993[5] et diplômée d'HEC[6]. En 2020, le couple donne une année de bénévolat à Madagascar au profit de l'association « Écoles du monde »[6] et crée l'association « Perma Alter » qui « œuvre à la construction d’un monde plus équitable, solidaire et respectueux du bien-être des hommes et de la nature »[7].

Carrière professionnelle

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Marc Ramanantsoa débute en 2005 au sein du cabinet de Renaud Dutreil, ministre des PME, du Commerce, de l'Artisanat et des Professions libérales[1],[3]. En 2006, il rejoint le cabinet d'avocats d'affaires Sullivan & Cromwell LLP, puis en 2007 est banquier d'affaires chez Lehman Brothers[1],[3].

En 2008, il rejoint Cacharel où il est nommé directeur général délégué[8] pour revoir la stratégie de marque[9]. Il déclare alors : « La désaffection de la clientèle est due à un éloignement d’avec nos fondamentaux. C’est pourquoi nous voulons revenir à un Cacharel romantique, poétique, léger… Nous avons une belle image, un peu en retrait aujourd’hui, et nous avons décidé de revoir tout cela ». Il cherche alors à recentrer l'entreprise sur son cœur de métier[10]. Mais cette refonte de la stratégie ne permet ni de reconquérir les clients perdus ni d'en convaincre de nouveaux[11]. Il quitte alors le groupe dès l'année suivante, sur fond de désaccords avec Jean Bousquet, le PDG et fondateur de Cacharel[12]. Il est alors nommé président-directeur-général de Fimara[1], société de conseil en relations publiques et communication.

En 2012, il fonde la maison de mode et de bijoux de luxe Ambre & Louise[13].

Distinction

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En 2015, il rejoint la promotion des Young Leaders de la French-American Foundation-France[13],[14].

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c d et e Who's Who in France, édition 2020, p. 1781.
  2. Carole Bellemare avec Caroline Beyer, « Marc Ramanantsoa, un nouveau souffle pour Cacharel », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
  3. a b et c « Marc Ramanantsoa », sur le site du quotidien Les Échos, (consulté le ).
  4. Copie du registre du commerce et des sociétés.
  5. Copie du registre du commerce et des sociétés.
  6. a et b « Tiphaine et Marc RAMANANTSOA - Une année dans une école de brousse », sur le site du quotidien L'Express de Madagascar, (consulté le ).
  7. Présentation de l'association « Perma Alter ».
  8. « Marc Ramanantsoa, directeur général délégué de Cacharel », sur le site du magazine Strategies, (consulté le ).
  9. (it) « Cacharel, Marc Ramanantsoa è il nuovo direttore generale », (consulté le )
  10. Guillaume Mollaret, « Cacharel ferme son site de Nîmes », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
  11. Sylvie Chayette, « Cacharel, ex-fan des sixties... », sur le site du quotidien Le Monde, (consulté le ).
  12. Grégoire Silly, « Exclusif : Cacharel en difficulté financière, son directeur général a quitté le groupe », sur le site du magazine Capital, (consulté le ).
  13. a et b Marie-Lys Lubrano, « Young Leaders, la fabrique des puissants », sur le site du magazine Grazia, (consulté le ).
  14. « Marc Ramanantsoa », sur le site de la French-American Foundation-France (consulté le ).
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