For faster navigation, this Iframe is preloading the Wikiwand page for Luce Pietri.

Luce Pietri

Luce Pietri
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Luce Jacqueline Jeanne GascoinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Autres informations
Distinction

Luce Pietri, née Gascoin[1] le à Marseille et morte le à Paris[2],[3], est une historienne et universitaire française spécialiste de l'Antiquité tardive.

Fille de proviseur, elle est scolarisée au gré des affectations de son père et fréquente notamment le collège Janson-de-Sailly, alors réservé aux garçons. Cette scolarité hors du commun la pousse à s'imposer dans un milieu masculin afin d'y être légitime[3]. Elle intègre l'hypokhâgne puis la khâgne du lycée Thiers à Marseille, où elle rencontre Charles Pietri, qu'elle épouse en 1955[3],[1].

Ayant suivi les cours et les séminaires d'Henri-Irénée Marrou, elle a entrepris sous sa direction, puis poursuivi des recherches dans les domaines qu'il a illustrés par son enseignement et ses ouvrages : l'histoire de l'Église et l'étude des sources anciennes qui la font connaître, l'épigraphie chrétienne et enfin la prosopographie chrétienne dont il a été l'initiateur[4].

Ancienne élève de l'École normale supérieure de jeunes filles (promotion 1952)[5] et membre de plusieurs sociétés savantes, elle soutient son mémoire de maîtrise à la Sorbonne, La théologie de l'histoire de Paul Orose, en 1955[3],[6]. Assistante à l'université de Lille en 1965, elle devient maître assistant à la Sorbonne en 1973. Sa thèse sur La Ville de Tours du IVe au VIe siècle : naissance d'une cité chrétienne, soutenue à la Sorbonne en 1980, est couronnée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres[3],[6].

Le Monde souligne que « la carrière comme l'œuvre de Luce Pietri se sont développées à l'ombre de celle de son mari », mais relève qu'elle est une « professeure exigeante » et une directrice de recherche efficace[3]. Détachée au CNRS en 1989, elle est nommée directrice de recherche en 1991 avant de devenir professeure d'histoire du christianisme à l'université Paris IV-Sorbonne de 1992 à 2000[3]. Elle y est professeure émérite depuis 2000[7],[6].

Publications

[modifier | modifier le code]

Elle est également l'auteure de plusieurs travaux fondamentaux pour la connaissance historique du christianisme antique, dont :

  • La topographie chrétienne des cités de la Gaule des origines à la fin du VIIe siècle, Paris, Publications du Centre de Recherches sur l'Antiquité tardive et le Haut Moyen-âge, 1975.
  • La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne, Rome, Publications de l'École Française de Rome, 1983[8].
  • Le monde et son histoire, 2 vols [sous la dir. de], Paris, Robert Laffont, 1984-1985.
  • Histoire du christianisme des origines à nos jours, 14 vols [sous la dir. de], Paris, Desclée, 1991-2001.
  • Prosopographie chrétienne du Bas-Empire : Prosopographie de l'Italie chrétienne (313-604) [sous la dir. de], Rome, Publications de l'École Française de Rome, 2000.
  • Prosopographie chrétienne du Bas-Empire : La Gaule chrétienne (314-614) [sous la dir. de], Paris, ACHCByz, 2013.
  • Grégoire de Tours. La Gloire des martyrs [texte établi, traduit et commenté], Paris, Les Belles Lettres, 2016.
  • Grégoire de Tours. La Vie des Pères [texte établi, traduit et commenté], Paris, Les Belles Lettres, 2016.

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Claude Lepelley, « Charles Pietri (1932-1991) », Revue des Études Augustiniennes,, vol. 37,‎ , p. 193-195 (lire en ligne)
  2. Relevé des fichiers de l'Insee
  3. a b c d e f et g Philippe-Jean Catinchi, « La mort de Luce Pietri, historienne du christianisme de l’Antiquité tardive », Le Monde, no 24625,‎ , p. 28 (lire en ligne).
  4. « Luce Pietri », sur babelio.com.
  5. « Luce Pietri », sur archicubes.ens.fr.
  6. a b et c Claire Sotinel, « Décès de Luce Pietri », sur L'Histoire, (consulté le ).
  7. « Luce Pietri », sur lesbelleslettres.com.
  8. Marc Reydellet, « Luce Pietri. La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne », Bibliothèque de l'École des chartes, vol. 143, no 1,‎ , p. 177-180 (lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

{{bottomLinkPreText}} {{bottomLinkText}}
Luce Pietri
Listen to this article

This browser is not supported by Wikiwand :(
Wikiwand requires a browser with modern capabilities in order to provide you with the best reading experience.
Please download and use one of the following browsers:

This article was just edited, click to reload
This article has been deleted on Wikipedia (Why?)

Back to homepage

Please click Add in the dialog above
Please click Allow in the top-left corner,
then click Install Now in the dialog
Please click Open in the download dialog,
then click Install
Please click the "Downloads" icon in the Safari toolbar, open the first download in the list,
then click Install
{{::$root.activation.text}}

Install Wikiwand

Install on Chrome Install on Firefox
Don't forget to rate us

Tell your friends about Wikiwand!

Gmail Facebook Twitter Link

Enjoying Wikiwand?

Tell your friends and spread the love:
Share on Gmail Share on Facebook Share on Twitter Share on Buffer

Our magic isn't perfect

You can help our automatic cover photo selection by reporting an unsuitable photo.

This photo is visually disturbing This photo is not a good choice

Thank you for helping!


Your input will affect cover photo selection, along with input from other users.

X

Get ready for Wikiwand 2.0 🎉! the new version arrives on September 1st! Don't want to wait?