La Tempête (Chausson)
La Tempête op. 18 | |
Page de titre du manuscrit autographe. | |
Genre | musique de scène |
---|---|
Nb. de mouvements | 12 numéros |
Musique | Ernest Chausson |
Texte | Maurice Bouchor |
Langue originale | français |
Sources littéraires | La Tempête de Shakespeare |
Effectif | voix et ensemble instrumental |
Durée approximative | 30 min |
Dates de composition | 1888 |
Création | Paris, Petit-Théâtre des Marionnettes |
modifier |
La Tempête, opus 18, est une musique de scène d'Ernest Chausson composée en 1888 pour des représentations de La Tempête de Shakespeare au Petit-Théâtre des Marionnettes à Paris.
Présentation
[modifier | modifier le code]La Tempête est une musique de scène composée en 1888 pour accompagner la pièce homonyme de Shakespeare dans une traduction et adaptation de Maurice Bouchor pour le Petit-Théâtre des Marionnettes, avec des décors d'Henry Lerolle[1].
Le Petit-Théâtre, salle de 250 places située Galerie Vivienne à Paris, avait été fondé par le poète Henri Signoret en mai 1888, avant que Bouchor ne prenne la tête de l'institution. Le théâtre, actif jusqu'en 1894, était le lieu de représentations de grands textes avec des marionnettes et accompagnement de musique[1].
Structure
[modifier | modifier le code]La partition de Chausson est constituée de douze numéros[2] :
- Acte I :
- Acte II :
- Mélodrame, pour cordes en sourdine (Antonio : « C'est de vous que nous rions ») ;
- Mélodrame (Antonio : « Dégainons ensemble ») ;
- Chanson de Stéphano, « Trois mat'los, et puis moi l'canonier et l'patron de not' bateau », pour baryton a cappella, mélodie qui provenant d'un air folklorique anglais fourni à Chausson par Julien Tiersot ;
- Chanson de Caliban, « C'est fini pour moi de scier les bûches », pour baryton a cappella ;
- Acte III :
- Acte IV :
- Scène des déesses, en trois parties :
- Solo de cor, pour accompagner les esprits qui sous la forme de chiens poursuivent Caliban, Stéphano et Trinculo ;
- Acte V :
- Mélodrame (Prospéro : « À une profondeur que la sonde n'atteignit jamais »), pour ensemble instrumental ;
- Chanson d'Ariel, « Avec l'abeille je butine », pour ténor a cappella.
Discographie
[modifier | modifier le code]- avec La Légende de sainte Cécile, Laurence Dale (Ariel), Raphaëlle Farman (Cérès), Marie-Ange Todorovitch (Junon), François Le Roux (Stéphano), Jean-Philippe Lafont (Caliban), Ensemble orchestral de Paris, Jean-Jacques Kantorow (dir.), Emi Classics, 1995[5],[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Gallois, Ernest Chausson, Paris, Fayard, , 605 p. (ISBN 978-2-213-03199-6).
- Gilles Thiéblot, Ernest Chausson, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 86), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-102-3).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Thiéblot 2021, p. 62.
- Thiéblot 2021, p. 63-64.
- Thiéblot 2021, p. 63.
- Bertrand Boissard, « La petite histoire du célesta », sur Diapason,
- Thiéblot 2021, p. 171.
- (en) Lionel Salter, « Chausson La Légende de Sainte-Cécile; La Tempête », sur Gramophone, (consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
Text is available under the CC BY-SA 4.0 license; additional terms may apply.
Images, videos and audio are available under their respective licenses.