Léopold Granger
portant la médaille des engagés volontaires de 1870.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 88 ans) Aix-en-Provence |
| Nom de naissance |
Léopold Granger |
| Nationalité |
française |
| Activité |
Aumônier militaire |
Le chanoine Léopold Granger (1842-1930) est un religieux français, missionnaire de La Délivrande, aumônier militaire engagé volontaire en 1870, chanoine honoraire de Bayeux et auteur d'ouvrages religieux.
Biographie
[modifier | modifier le code]Léopold Granger, naît à Grainville-Langannerie le 8 février 1842 [1], fils de Pierre Jacques cordonnier et Pulchérie Verdun.
Licencié es lettres, il est engagé volontaire le premier août 1870, il est aumônier militaire pendant 27 ans. Fait 2 fois prisonnier: le 17 novembre 1870 et le 12 janvier 1871 (au cours d'un fait d'armes [2]représenté sur un bas relief du monument à la mémoire des mobiles du Calvados tués à l'ennemi [3], place Alexandre III à Caen) et s'évade le soir même.
Missionnaire de La Délivrande, trop âgé en 1914 pour reprendre du service, il s'occupe des prêtres et séminaristes soldats ainsi que des réfugiés belges.
Dans une lettre du 5 novembre 1898, il parle de grâces qu'il avait demandées à Thérèse mourante, par l'intermédiaire de l'Abbé Faucon et qu'il a obtenues [4].
Ces grâces concernaient l'édification de l'église Saint-Etienne de Langannerie [5], consacrée en 1902, et dont il est le fondateur.
Il est fait chevalier de la légion d'honneur par décret du 23 décembre 1923, en tant qu'aumônier militaire de la garde mobile du Calvados.
en 1924 il est domicilié à Amayé-sur-Orne et exerce ensuite comme aumônier de l'hospice Eugènie d'Ajaccio.
Il meurt le 23 mai 1930 à Aix-en-Provence. Afin de respecter ses dernières volontés le conseil municipal de Grainville-Langannerie lui accorde une concession perpétuelle devant le porche de l'église en 1935[6].
La dalle funéraire porte l'inscription :
Ici repose
le révérend père
Léopold Granger
fondateur de cette église
1842-1930
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les archives de la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus et au Saint Coeur de Marie, tirées des oeuvres de Sainte Mechtilde, de Sainte Gertrude, du vénérable P. Eudes, et de la bienheureuse Marguerite-Marie (1893)[1]
- Le sacré cœur d'après Sainte Gertrude (1895)[2]
- Voies de l'amour divin( 1897)
- Abrégé du royaume de Jésus du bienheureux Jean Eudes (1909)
- Manuel d'éducation religieuse des enfants (1911)
- La mère de miséricorde (1925)
- Neuvaines à la très sainte Vierge, Mère de miséricorde, à sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, victime de l'Amour miséricordieux (1926)
- Catéchisme de l'amour miséricordieux (1927)
- L'Apostolat de Sainte Thérèse de l'enfant Jésus (1928)
Sources
[modifier | modifier le code]Odonymie
[modifier | modifier le code]- Une rue de Grainville-Langannerie porte son nom [6]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte naissance écrit Grangé par erreur sur AD14
- Bataille du Mans sur archive.org (p. 23-26)
- Bas relief sur inventaire-patrimoine-Normandie (Il soutient le capitaine Septime Le Pippre blessé qui meurt 10 jours plus tard)
- Procès en béatification Réponse de l'abbé Faucon à la 52è demande
- Historique église Saint-Etienne sur recensement.patrimoine.religieux.fr
- Concession 1935 sur archives.calvados.fr
Liens externes
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