Kafougouna Koné
| Ministre malien de la Défense (d) |
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Homme politique, militaire |
Kafougouna Koné est un militaire et homme politique malien, né en 1944 à Fourou (Mali) et mort le à Bamako (Mali)[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études secondaires au lycée technique de Bamako, Kafougouna Koné poursuit à École militaire interarmes (EMIA)[2].
En 1991, il est chef d’état major de l’armée de terre au moment du coup d’État militaire d’Amadou Toumani Touré contre le régime dictatorial de Moussa Traoré. Il est nommé ministre de la Défense pendant la Transition (1991-1992)[2].
En 1992, il est nommé ambassadeur en République populaire de Chine[2].
En 2001, il est nommé délégué général aux élections[2]. À la suite de l'élection d’Amadou Toumani Touré à la présidence de la république en 2002, il entre au gouvernement d'Ahmed Mohamed ag Hamani le au poste de ministre de l'Administration Territoriale et des Collectivités Locales[3]. Ils conservera ce poste dans les différents gouvernements successifs : gouvernement d'Ousmane Issoufi Maïga du 2 mai 2004[4], gouvernement de Modibo Sidibé du 3 octobre 2007[5], gouvernement de Modibo Sidibé du 9 avril 2009[6] et gouvernement de Cissé Mariam Kaïdama Sidibé du 6 avril 2011[7].
C’est à ce titre qu’il a négocié pour le gouvernement malien les Accords d'Alger à la suite de la rébellion touarègue de 2006[8].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Décès du Général Kafougouna KONE : Le Mali tristement endeuillé ».
- Biographie de Kafougouna Koné sur le site de la Primature du Mali [1], consulté le 25 juin 200
- Décret no 02 496 /P-RM du 16 octobre 2002
- Décret no 04-141/P-RM du 2 mai 2004
- Décret no 07-383/P-RM du 3 octobre 2007
- Décret no 09-157/P-RM du 9 avril 2009
- Décret no 2011-176/PRM du 6 avril 2011 portant nomination des membres du gouvernement - « Le nouveau gouvernement de Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé », L’Essor, (lire en ligne)
- Bertin Dakouo, « Explications post Accord d’Alger:Entre incohérences et contradictions », Info-matin, 25 juillet 2006 [2]
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