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Joachim Sudria

Joachim Sudria (Perpignan, - Paris, ) est un ingénieur et professeur français, fondateur et premier directeur de l'École spéciale de mécanique et d'électricité[1] (de sa fondation en 1905 jusqu'en 1950).

Descendant de sud-catalans (son père, Joaquim Sudria -Sudrià ?-, était natif de Llers (Ampourdan) ; sa mère s'appelait Anna Sardà). Il fait ses études au collège de Perpignan[2]. Sudria étudia l'ingénierie à l'École polytechnique, et s'engage en 1896 dans l'armée, et y atteint le grade de lieutenant en 1898. Il étudie à l'École d'artillerie entre 1898 et 1900, quand il doit l'abandonner à la suite d'un accident de cheval[3]. Il obtint le titre d'ingénierie de l'École supérieure d'électricité (Promotion 1901). Il se consacra ensuite à l'enseignement privé et, constatant la nommée qu'il obtint auprès des élèves que, avec succès, il préparait pour accéder aux Grandes écoles, décida en 1905 de fonder à Paris l'École spéciale de mécanique et d'électricité (ESME), qui offrait une formation supérieure de deux années[4],[5].

Utilisant ses propres biens, ajoutés aux bourses d'État, Sudria parvint à ce que la nouvelle école s'adapte aux besoins et difficultés des élèves. Il servit pendant la Première Guerre mondiale avec le grade de capitaine d'artillerie, comme chef de vérification de l'usine d'armement de Puteaux. Postérieurement, il fut professeur à l'École Pratique d'Électricité Industrielle et à l'ESTP.

En 1926, il obtint un doctorat en mathématiques à la Faculté de Sciences de Paris avec une thèse sur la théorie de l'action euclidienne[6]. Sans laisser la direction de l'ESME, il devint professeur de Mécanique rationnelle à la Faculté Libre des Sciences (1928-1946)[7] et travaille avec le mathématicien Gabriel Koenigs.

Parallèlement, il étend le cycle de préparation de l'École pour faire une école d’ingénieur[8]. Il prit sa retraite de la direction en 1950 et il en nomma successeur son beau-fils Pierre Doceul. Il mourut peu après, et ses restes reposent au cimetière de l'Ouest de Perpignan[9].

En 1923, il a été nommé au grade de chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur puis promu officier en 1949.

On donna à l'école le nom d'ESME Sudria[10].

  • Les unités électriques, exposé critique à l'usage des élèves des écoles techniques et des candidats à la licence en sciences, Paris, Vuibert, (lire en ligne)
  • L'action euclidienne de déformation et de mouvement, París, Gauthier-Villars, (lire en ligne)
  • « Sur la dérivée relative d'un vecteur, application au théorème de Coriolis », Nouvelles annales de mathématiques, journal des candidats aux écoles polytechnique et normale, no Sér. 5, 2,‎ , p. 265-267 (lire en ligne)
  • « Sur le mouvement d'une figure plane dans son plan », Nouvelles annales de mathématiques, journal des candidats aux écoles polytechnique et normale, no Sér. 5, 2,‎ , p. 25-27 (lire en ligne)
  • « Contribution à la théorie de l'action euclidienne », Annales de la Faculté des sciences de Toulouse : Mathématiques, no Sér. 3, 17,‎ , p. 63-152 (lire en ligne)
  • « Sur un théorème de calcul vectoriel et ses applications », Nouvelles annales de mathématiques, journal des candidats aux écoles polytechnique et normale, no Sér. 6, 1,‎ , p. 298-300 (lire en ligne)
  • Les Unités électriques, exposé critique à l'usage des élèves des écoles techniques et des candidats à la licence ès sciences. Janvier 1932.

Notes et références

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  1. Connue aussi sous le nom d'usage ESME Sudria, en hommage à son fondateur.
  2. Bulletin officiel du Ministère de l'éducation nationale, volume 30, 1893
  3. Grelon André. Les origines et le développement des écoles d’électricité Breguet, Charliat, Sudria et Violet avant la seconde guerre mondiale. In: Bulletin d'histoire de l'électricité, n°11, juin 1988. Profession : électricien. pp. 121-143
  4. Histoire des écoles d'ingénieurs
  5. « École spéciale de mécanique et d'électricité », sur Encyclopédie Larousse (consulté le )
  6. Thèses présentées à la Faculté des sciences de Paris... : Contribution à la théorie de l'action euclidienne. 2me thèse complémentaire. Exposé d'une méthode de calcul des systèmes hyperstatiques à fibre moyenne rectiligne, Toulouse, Edouard Privat, (lire en ligne)
  7. Joachim Sudria (1875-19..)
  8. Le Cnam et la Métrologie nationale depuis les Trente Glorieuses, Loïc Petitgirard
  9. « Perpignan (66), cimetière de l’Ouest - site de Bertrand Beyern » (consulté le )
  10. « Sa fiche dans la base Léonore » (consulté le ).

Liens externes

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