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J. D. Vance

J. D. Vance
Illustration.
James David Vance en 2023.
Fonctions
Sénateur des États-Unis
En fonction depuis le
(1 an, 6 mois et 16 jours)
Élection 8 novembre 2022
Circonscription Ohio
Législature 118e
Groupe politique Républicain
Prédécesseur Rob Portman
Biographie
Nom de naissance James Donald Bowman
Date de naissance (39 ans)
Lieu de naissance Middletown (Ohio, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Conjoint Usha Vance
Diplômé de Université d'État de l'Ohio
Université Yale
Profession Capital-risqueur
Écrivain
Religion Catholicisme

Signature de J. D. Vance

J. D. Vance
Sénateurs des États-Unis pour l'Ohio

James David Vance (de son nom de naissance James Donald Bowman), dit J. D. Vance, né le à Middletown (Ohio), est un avocat, capital-risqueur, écrivain et homme politique américain, membre du Parti républicain.

D'abord militaire dans les Marines puis avocat et homme d'affaires, il se fait connaître par son autobiographie Hillbilly Élégie, témoignage de son enfance dans la Rust Belt au sein d'une famille minée par la pauvreté et la toxicomane. Avec ce récit sur l'Amérique blanche déclassée, Vance attire l'attention de la presse lors de l'élection présidentielle de 2016[1]. Succès d'édition, le livre est adapté en film, Une ode américaine, en 2020.

Financé par le milliardaire Peter Thiel, il entre en politique en 2021. Après avoir fait partie des opposants les plus virulents à Donald Trump, il s'en rapproche progressivement et se fait élire en 2022, grâce à son soutien, sénateur de l'Ohio au Congrès des États-Unis. Durant son mandat sénatorial, Vance est décrit comme néoréactionnaire, conservateur nationaliste radicalisé et populiste de droite, à la tête de l'aile populiste-nationale du parti[2]. Concernant le domaine du social, il a promu des politiques très conservatrices sur la famille. Vance est éloigné de l'orthodoxie économique républicaine dominante sur ce qui concerne les impôts, le salaire minimum, la syndicalisation, les tarifs douaniers et la politique antitrust, et il s'oppose fortement à l'aide militaire américaine à l'Ukraine.

Le , l'ancien président Donald Trump le choisit comme colistier en tant que candidat républicain à la vice-présidence pour l'élection présidentielle américaine de 2024.

Biographie

Vie personnelle

J. D. Vance naît sous le nom de James Donald Bowman le à Middletown, dans l'Ohio[3]. Il est le fils de Donald Ray Bowman et de Beverly Carol Vance[3],[4]. Il grandit dans une famille évangélique conservatrice modeste[5]. Il se convertit au catholicisme en se faisant baptiser et confirmer en . Ayant choisi Augustin d'Hippone comme saint patron de sa confirmation, Vance déclare : « Je suis devenu persuadé au fil du temps que le catholicisme était vrai [...] et Augustin m'a donné un moyen de comprendre la foi chrétienne d'une manière fortement intellectuelle ». Il dit que ses idées politiques sont inspirées par la théologie catholique[6],[7].

Après le divorce de ses parents et une éducation instable marquée par une adoption à l'âge de six ans, il abandonne son nom de famille de naissance hérité de son père au profit de Vance[8], le nom de famille de sa mère[9]. Le passage de Donald à David comme deuxième prénom s'explique quant à lui par l'abandon du prénom de son père biologique au profit du prénom de l'oncle de sa mère, le but étant de conserver le « D. » dans l'opération[9].

Depuis 2014, il est marié à Usha Vance, avocate américaine d'origine indienne, avec qui il a trois enfants[10].

Formation

Après un diplôme d'études secondaires dans sa ville natale (Middletown, Ohio), et un passage de 5 ans comme communiquant dans l'US marine (2003 à 2007)[11], Il a fréquenté l'université d'État de l'Ohio, où il a obtenu un Bachelor of Arts en sciences politiques et philosophie en 2009.

Il obtient ensuite un Juris Doctor à la faculté de droit de l'université Yale en 2013[12].

Cinq ans dans l'US Marine

Portrait du soldat J. D. Vance, en 2003.

Il sert dans le Corps des Marines de 2003 à 2007, dont en Irak comme correspondant de guerre durant 6 mois fin 2005[13]. Là, il a été affecté à la « section des affaires publiques » de la 2e Escadre d'avions marins. Il a ensuite présenté cette période comme un « chapitre déterminant de sa vie », durant lequel il aurait développé un sens du but[11].

Premiers emplois

Vance lors d'une conférence en 2017, évoquant la sécurisation du rêve américain pour les enfants.

Vance a ensuite travaillé dans le secteur public, d'abord pour le sénateur républicain John Cornyn, puis un an comme juriste au service du juge David Bunning (au tribunal de district américain du district oriental du Kentucky)[14].

Puis il est entré dans le secteur privé au sein du cabinet d'avocats Sidley à Austin (Texas)[15]. Après avoir exercé le droit durant un peu moins de deux ans, Vance a déménagé à San Francisco pour travailler dans l'industrie technologique comme investisseur en capital-risque. De 2016 et 2017, il a été directeur de la société Mithril Capital de Peter Thiel[16].

Ecrits : Hillbilly Élégie

Vance s'est fait connaitre aux États-Unis pour ses son livre Hillbilly Élégie, dans lequel il raconte son éducation et les problèmes sociaux de sa ville natale et l'importance selon lui de la pauvreté dans les Appalaches (« les valeurs des péquenauds se répandent largement avec les péquenauds » dit-il ; il raconte notamment comment ses grands-parents ont détruit une pharmacie et menacé un employé qui avait dit à son fils de ne pas jouer avec un jouet exposé : « Si tu dis un mot de plus à mon fils, je vais te casser le cou » aurait dit son grand père. Ce livre, qui a en 2016 et 2017 fait partie de la New York Times Best Seller list, a attiré l'attention lors de l'élection présidentielle de 2016[4],[17] et est vu comme une aide à la compréhension de la classe ouvrière blanche, « dressant un tableau sombre de la crise industrielle, du mépris de classe à l'égard des ouvriers, de leur abandon par les deux grands partis politiques, convertis au culte du libre-échange » note Le Monde[18]. Netflix en achète les droits pour une adaptation en 2020[19]. Cette dernière, Une ode américaine, est réalisée par Ron Howard avec Amy Adams et Glenn Close dans les rôles principaux.

Le Washington Post a qualifié Vance de « voix de la Ceinture de rouille »[20], alors que le journal The New Republic l'a critiqué comme « diffamateur blanc préféré des médias libéraux » et « faux prophète de l'Amérique bleue »[21]. L'économiste William Easterly a jugé que ce livre était une analyse bâclée qui contribue à la diffusion de stéréotypes sur les élites, les musulmans, les immigrants, les personnes sans diplôme universitaire, les pauvres des Appalaches, etc. ; selon lui, « ces généralisations stupides sur des groupes mal définis ne sont pas seulement fausses, elles sont dangereuses ». Pour lui, cette culpabilisation de sous-groupes sociaux, « façonnée à partir d'analyses bidons et de délectation des stéréotypes, n'est qu'une calomnie. C'est une formule pour un antagonisme constant et cela empoisonne la politique américaine »[22].

Après le succès de son livre, Vance est devenu un temps contributeur de CNN (début 2017)[23]. En avril 2017, Ron Howard s'est engagé pour réaliser la version cinématographique de Hillbilly Elegy, qui est sortie dans certaines salles le 11 novembre 2020, avec Amy Adams dans le rôle de sa mère, Glenn Close dans le rôle de Mamaw et Gabriel Basso dans le rôle de Vance. Il a été diffusé en streaming le 24 novembre sur Netflix.

Entrée en politique

En décembre 2016, Vance annonce qu'il va déménager dans l'Ohio, et qu'il envisage d'y créer une organisation à but non lucratif[24],[25] et/ou de s'y présenter aux prochaines élections.

Dans l'Ohio, un jour après l'élection présidentielle de 2016[26], il lance l'organisation caritative à but non lucratif Our Ohio Renewal, « pour lutter contre de nombreux problèmes avec lesquels il a grandi »[27] : éducation, crise des opioïdes et autres « maux sociaux » tels que mentionnés dans ses mémoires. Le groupe est finalement auto-dissous après moins de deux ans d'existence et peu de réalisations ; l'Agence de presse Associated Press (AP) a recherché ce que l'organisation a produit, trouvant comme réalisation la plus notable – l'envoi d'une médecin psychiatre spécialiste de la toxicomanie (Sally Satel) dans la région des Appalaches de l'Ohio pour une résidence d'un an en 2018 ; une action entachée par un conflit d'intérêts entre ce médecin, l'institut qui l'employait (l'American Enterprise Institute ou AEI) et l'entreprise Purdue Pharma, le fabricant de l'OxyContin. Il y a eu des relations entre Satel et Purdue et un soutien financier de Purdue à l'AEI, comme l'a révélé une enquête faite par ProPublica, publiée en 2019. Dans un e-mail adressé à AP, Satel a ensuite nié avoir une quelconque relation avec Purdue ou avoir eu connaissance des dons de Purdue à l'AEI.
De son côté, Jamil Jivani, directeur juridique et responsable de la politique de l'association Our Ohio Renewal, expliquera que le travail du groupe a déraillé à cause de son propre diagnostic de cancer[28],[29]

Selon E. Lutz (2021), bien qu'avec un style plus mesuré, Vance aussi capitalisé sur un type de trolling en ligne qui a contribué à alimenter le mouvement politique de D. Trump[30].

Lors de la campagne de Vance pour le Sénat américain en 2022, Tim Ryan, le candidat démocrate, a déclaré que l'organisme de bienfaisance était une façade pour les ambitions politiques de Vance. Pour étayer ceci, Ryan s'est appuyé sur des informations montrant que l'organisation de Vance aurait payé un conseiller politique et mené des sondages d'opinion, alors que ses efforts pour lutter contre la dépendance aux opioïdes avaient échoué. Vance a récusé cette qualification[31],[32]. Une enquête publiée en 2021 par Business Insider a révélé que les déclarations de revenus de Our Ohio Renewal montraient qu'au cours de sa première année, l'organisation avait dépensé plus en « services de gestion » fournis par son directeur exécutif (Jai Chabria, qui a également été le principal conseiller politique de Vance), qu'en programmes pour lutter contre l'abus d'opioïdes[33].

Investisseur

En 2017, Vance a rejoint la société d'investissement Revolution LLC[34], fondée par Steve Case, le créateur d'AOL[35]. Vance y a été chargé d'étendre l'initiative « Rise of the Rest », visant à accroître les investissements dans les zones mal desservies hors de la Silicon Valley et de la ville de New York[35].

En 2019, Vance a cofondé Narya Capital (basée à Cincinnati), toujours avec le soutien financier de Peter Thiel, mais aussi avec celui d'Eric Schmidt et de Marc Andreessen[36]. En 2020, il a levé 93 millions de dollars pour l'entreprise[37].

Vance, Peter Thiel et Darren Blanton (ancien conseiller de Trump) ont aussi, ensemble, investi une somme dans Rumble (somme dont le montant n'a pas été révélé, mais présentée comme majeure pour l'avenir de Rumble par Chris Pavlovski, entrepreneur des NTIC ayant plus de 20 ans d'expérience dans le domaine du marketing en ligne et de la publicité, fondateur et PDG de Rumble). Rumble est une entreprise canadienne 23 qui a évolué vers les services d'hébergement web et une offre de services dans le cloud, avec notamment une plateforme de vidéos en ligne, alors encore émergente, mais en rapide croissance puisque passée, de septembre 2020 à janvier 2021, de 5 millions de visites mensuelles, à 135 millions, pour dépasser les 81 millions en avril 2021. Son algorithme de recommandation, selon une enquête de Wired, promeut largement la désinformation et les contenus toxiques. Cette plateforme est devenue populaire dans le milieu de la droite politique américaine, alors que YouTube et les réseaux sociaux des GAFAM commençaient à mieux lutter contre la désinformation et la haine en ligne[30].

Sénateur des États-Unis pour l'Ohio

Membre du Parti républicain, il est sénateur de l'Ohio au Congrès des États-Unis depuis 2023.

En tant que sénateur, ses deux initiatives législatives, portées en partenariats avec des démocrates progressistes ont été : 1) un projet de loi d'amélioration de la sécurité ferroviaire rédigée avec le sénateur de l'Ohio Sherrod Brown et 2) une disposition de récupération des salaires des dirigeants rédigée avec la sénatrice du Massachusetts Elizabeth Warren. Cependant, aucun des deux projets de loi n'a reçu un vote au Sénat[2].

Il est en 2022 candidat à la primaire républicaine pour un siège de sénateur en Ohio. Il est élu en , lors des élections de mi-mandat face au démocrate Tim Ryan. J. D. Vance remporte l'élection en obtenant 53,3 % des voix[38], après avoir bénéficié du soutien de D. Trump[39], qu'il défendra ensuite, arguant par exemple en que le procès contre Trump à New York est selon lui une « menace pour la démocratie américaine »[2]. Il remporte la primaire et devient le candidat républicain pour le siège de sénateur. Trump le qualifie ensuite, dans un meeting de soutien, d'« incroyable patriote », tout en affirmant par ailleurs que J. D. Vance lui « léchait le cul » pour bénéficier de son soutien[18]. Cette formule de l'ancien président met J. D. Vance en difficulté, alors que sa récente conversion au trumpisme est déjà jugée opportuniste par ses adversaires.

Candidat républicain à la vice-présidence en 2024

J. D. Vance en 2024.
Vance et Trump côte à côte lors de la première nuit de la Convention républicaine ntaionale de 2024.
Vance avec Nate Morris en juillet 2024. Homme d'affaires et PDG de Morris Industries ; fondateur et ancien PDG de Rubicon Technologies, Morris est financeur du Parti républicain (GOP).

Selon le journal The New Republic, plusieurs personnalités des médias et de l'industrie auraient fait pression pour que Vance figure sur la liste présidentielle, notamment Elon Musk, David O. Sacks et Tucker Carlson[40].

Le think-tank Heritage Foundation, qui a rédigé le « projet 2025 » (souvent présenté comme le futur programme de Trump, bien que ce dernier ait nié que ce le soit), a également plaidé en privé pour que Vance soit désigné comme candidat à la vice-présidence par Trump[41].

Les deux fils aînés de Trump (Donald Trump, Jr. et Eric Trump, ont plaidé pour que leur père choisisse Vance comme candidat. Trump Jr. est ami avec Vance depuis la publication de Hillbilly Elegy, et lorsque Trump envisageait l'ancien directeur technologique et gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum à ce poste, Trump Jr., selon un agent, aurait déclaré que Burgum n'avait rien offert à Trump et à son mouvement et a dit qu'il serait « stupide » de sélectionner Burgum[42].

Lors de la convention nationale du Parti républicain, tenant lieu de primaires présidentielles du Parti républicain américain de 2024 (15-), il est officiellement choisi par l'ancien président Donald Trump comme colistier pour l'élection présidentielle américaine de novembre 2024[43],[44],[45].

Appuis financiers et politiques

Il a bénéficié pour sa campagne de soutiens financiers importants, notamment de la part du milliardaire Peter Thiel, qu'il connaît et qui lui a apporté 15 millions de dollars, ainsi que de la part d'un comité d'action politique (PAC) contrôlé par Mitch McConnell 28 millions de dollars[19].

Opinions et positions politiques

J. D. Vance a notamment insisté lors de sa campagne sur la fermeture de la frontière avec le Mexique, l'exploitation sans restrictions des ressources énergétiques et la réduction des dépenses publiques.

Durant son mandat sénatorial, Vance est décrit comme néoréactionnaire[46], conservateur nationaliste radicalisé[47] et populiste de droite[47] puis « chef de l'aile populiste-nationale du GOP »[2].

Il a cité Curtis Yarvin, Rod Dreher et Patrick Deneen comme ses principales sources d'influence politique et religieuse.

D'abord conservateur autoproclamé et viscéralement anti-Trump (« Never Trump » - « jamais Trump » -), en 2016, il disait hésiter entre deux hypothèses pour le qualifier : soit « un trou du cul cynique comme Nixon », soit un hypothétique « Hitler américain »[18],[48]. Lors de l'élection présidentielle de 2016, il a déclaré se résoudre à voter pour Hillary Clinton plutôt que pour le milliardaire républicain[19]. Tout à fait opposé à la candidature de Trump aux élections de 2016, Vance est ensuite, en 8 ans, devenu un de ses fervents partisans, faisant dire à ses critiques qu'« il s'est cyniquement moulé dans l'époque »[49].

Il se range ensuite derrière Trump, expliquant a posteriori « avoir succombé aux mensonges et aux distorsions des médias »[18]. Politico le présente en 2024 comme ayant fait « un virage à 180 degrés », passant d'une position de « critique féroce de Trump » à un « bouledogue substitut de l'ancien président »[2]. Le 15 juillet 2024, deux jours après la tentative d'assassinat de Donald Trump, ce dernier nomme officiellement Vance comme son colistier (soit candidat au poste de vice-président) lors de la convention nationale républicaine de 2024.

Concernant le domaine du social, il a promu des idées et des politiques très conservatrices sur la famille[50] : il s'est notamment opposé au droit à l'avortement (sauf en cas de grossesse résultants d'inceste ou de viols ou mettant la vie de la mère en danger)[51], au mariage homosexuel et à la pornographie sur Internet[52] ainsi qu'aux soins de santé pour les mineurs transgenres[53].

Concernant la guerre russo-ukrainienne, en , quelques jours avant le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il déclare à la télévision : « Je vais être honnête avec vous, je me moque de ce qui arrivera à l'Ukraine ».

J. D. Vance est un adhérent d'un mouvement qui s'est autobaptisé « Lumières obscures » : une philosophie réactionnaire, antiprogressiste, antidémocratique et antiégalitariste. Il est un ami personnel de Curtis Yarvin (qui se fait aussi appeler Mencius Moldbug)[54], le théoricien et créateur de cette école de pensée[55],[56], informaticien (programmeur) d'abord influencé par le libertarianisme américain, puis s'insurgeant contre la démocratie (se demandant elle pourrait être une aberration devant être éliminée), et disant éprouver le besoin de défendre l'idéologie du nationalisme blanc. Yarvin propose de remplacer la démocratie américaine, selon lui en échec, par une sorte de monarchie ou de techno-monarchie, dont la structure serait inspirée de celle de la gouvernance des entreprises, des idées critiqué comme étant un « fascisme voilé »[57],[58],[59].

Conspirationnisme : interrogé en avril de la même année par le site d'extrême droite The Gateway Pundit (en), J. D. Vance tient des déclarations conspirationnistes au sujet du fentanyl, accusant Joe Biden de vouloir tuer les partisans de Donald Trump en facilitant la diffusion de cette drogue[19]. Il promeut aussi la théorie du grand remplacement[19],[60],[61].

En , après la tentative d'assassinat de Donald Trump, il accuse Biden d'être responsable de cette attaque en raison de sa « rhétorique », avant même que le profil psychologique et les motivations du tireur aient pu être établis[62].

Publications

  • J. D. Vance (trad. de l'anglais par Vincent Raynaud), Hillbilly Élégie [« Hillbilly Elegy: A Memoir of a Family and Culture in Crisis »], Paris, Globe, , 288 p. (ISBN 978-2-21123-328-6)

Notes et références

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Voir aussi

Articles connexes

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J. D. Vance
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