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Hugues III de Castelnau-Calmont

Hugues III de Castelnau-Calmont
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Père
Maffre III de Castelnau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Maralde de Canillac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Barrave de Castelnau (d)
Hélène de Castelnau, Dame de Castelnau-de-Brétonoux, Calmont d'Olt (d)
Bégon de Castelnau-Calmont
Jean de Castelnau, Seigneur de Castelnau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Blason

Hugues III de Castelnau-Calmont, né en 1294 et mort en 1356, est un seigneur et un militaire français du Quercy et du Rouergue.

Fils de Maffre III, baron de Castelnau-Bretenoux, il est d'abord marié à Aiguiline Duèze (morte en 1323), nièce du pape Jean XXII. Devenu officier à la cour pontificale d'Avignon, il y connaît le cardinal Raymond de Canillac, dont il épouse la sœur en secondes noces. Fidèle aux rois de France et aux Valois, il est fait prisonnier au siège de Bergerac et tué en 1356 à la bataille de Poitiers.

Neveu de Jean XXII

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Fils de Maffre III, baron de Castelnau-Bretenoux, et d'Alasie de Calmont d'Olt, il est lui-même baron de Castelnau et de Calmont d'Olt en 1315, date à laquelle il recueille tous les biens de la baronnie de Calmont d'Olt[Note 1]. En , Philippe V lui confirme la promesse faite à ses prédécesseurs, maintenant la baronnie de Castelnau sous la suzeraineté directe du roi de France. Hugues III épouse Aiguiline Duèze, fille de Pierre Duèze, frère de Jean XXII.

Officier pontifical à Avignon

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En 1316, dès l'élection de l'ancien évêque d'Avignon et cardinal de Porto, son oncle, sous le nom de Jean XXII, il fait partie de ses officiers en compagnie du chevalier Guillaume de Cornac, son voisin du Quercy, qui séjourne avec lui à la cour pontificale d'Avignon. Son fils Gailhard, époux de Yolande de Beynac depuis 1316, lui succède dès 1324 comme officier de la cour pontificale et devint maître des écuries du pape[Note 2].

Alliance avec les Canillac

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Hugues III se remarie, après le décès de son épouse Aiguiline Duèze en 1323, avec Maralade de Canillac, sœur du cardinal Raymond de Canillac et de Garine épouse de Gerbert de Thémines. Il a de ce mariage :

  • Jean I de Castelnau-Calmont (1350-1395), dixième baron de Castelnau ;
  • Guérin, chanoine de Cahors, puis de Chartres ;
  • Bégon de Castelnau-Calmont (mort le ), évêque de Cahors (1367-1388) ;
  • Pierre ;
  • Hélène, mariée vers 1340 à Déodat IV de Caylus ;
  • Barrave, mariée à Raimond, baron d'Estaing ;
  • Alasie, mariée à Arnaud, vicomte de Caraman ;
  • Marguerite, mariée vers 1350 à Marquès de Cardaillac-Thémines, seigneur de Montbrun et de Brengues. Marquès est après le traité de Brétigny, lieutenant en Quercy d'Édouard de Woodstock, le « Prince Noir », et le suit dans les expéditions d'Espagne en 1367, puis reprend les armes pour le roi de France à la suite du départ des troupes anglaises de Cahors en 1369. Son frère, Pierre de Cardaillac, est évêque de Cahors (1324-1367).

Le seigneur

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La puissance de la famille se renforce considérablement lors du premier quart du XIVe siècle. Hugues III, fort d'un solide héritage de titres en Quercy et en Rouergue, et grâce à ses deux mariages successifs, asseoit une situation politique, économique et financière des plus avantageuses. Il en profite pour renforcer et transformer son château de Castelnau-Bretenoux, au moment où se profilent les débuts de la guerre de Cent Ans[Note 3].

En 1316, à la suite d'un désaccord lors d'une transaction entre Hugues III et Hélie de Malafaye, abbé de Beaulieu, dans la vicomté de Turenne, le pape Clément VI doit intervenir pour arbitrer et obtenir, en 1334, un renoncement de la part d'Hugues III. En 1341, Hugues confirme les privilèges accordés à la ville d'Espalion[1], puis en 1345, octroie une charte à ses sujets de Castelnau, codifiant ainsi les coutumes existantes. Ces coutumes, en fixant des redevances, consacrent l'abolition du servage et rendent propriétaires les tenanciers de la terre. La gestion de la communauté est confiée à deux nobles et à quatre prud'hommes élus chaque année.

L'homme d'armes

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Entièrement dévoué au roi de France lors de la guerre de Cent Ans, Hugues III sert dans l'armée du comte de l'Isle-Jourdain qui défend Bergerac, en 1345, contre l'Anglais Henry de Grosmont, comte de Derby, fait prisonnier par ce dernier il paye rançon peu après[2]. En 1354, Hugues III participe au siège d'Aiguillon[3], et continue à défendre le haut-Quercy contre les Anglais jusqu'en 1356, où il tombe à la bataille de Poitiers.

Notes et références

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  1. Dont il releva les armes en les incorporants à son blason : l'écu de Castelnau, de gueules au château d'or est remplacé par celui de Castelnau-Calmont (écartelé au 1 et 4 de gueules au château d'or, aux 2 et 3 au lion de sable). Ajoutant les titres à la baronnie : en Rouergue de Calmont d'Olt, Espalion, Saint-Côme, Alayrac, Flaujac, Ayrac, Roquelaure, Toulonjac, Roussennac, Cruéjouls, Montpeyroux, Castelnau-de-Mandailles, Belvezé, Saint-Chély, Salgues, La Roque-Mialet et La Roque-Bouillac ; en Quercy de Sousceyrac, Felzins et Capdenac ; et enfin en Auvergne de Parlan, Saint-Santin, Saint-Constans, et Maurs.
  2. Il meurt en 1333, laissant une fille, Gaillarde de Castelnau, qui épouse, en 1345, Bertrand d'Araqui, originaire de Saint-Céré, dans la vicomté de Turenne.
  3. Le Quercy, proche de la Guyenne anglaise et déjà âprement disputé au siècle précédent, a en effet toutes les chances de se retrouver impliqué dans le conflit.

Références

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  1. Baron de Gaujal, Études historiques sur le Rouerque, T. IV, p.59, Paris, 1859. La première charte communale réglant les rapports entre la ville d'Espalion et le seigneur de Calmont d'Olt date de 1266.
  2. Froissart, Chroniques, T.1, chapitres CIII et CIX.
  3. H. Ramet, Un joyau du Quercy. Castelnau-de-Bretenoux, Toulouse, impr.régionale, 1932.

Bibliographie

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  • Jacques Juillet, Les 38 barons de Castelnau, impr. Fabregue, Saint-Yrieix-la-Perche, 1971.
  • Jacques Juillet, Les Castelnau-Bretenoux, Monuments historiques, no 106, .
  • Yves Bruand, Le Château de Castelnau-Bretenoux, Congrès archéologique de France, Quercy (1989), Paris, 1993, p. 191-203.
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