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Cowdriose

La cowdriose, également connue sous le nom de nintas et ehrlichiose ou heartwater pour les anglophones, est une rickettsiose qui touche les ruminants et qui est transmise par des tiques[1].

Son nom anglophone vient du fait que dans les cas mortels, on trouve généralement une accumulation de liquide dans le péricarde[2]. Il s'agit d'une maladie à déclaration obligatoire.

La cowdriose est décrite pour la première fois en 1838 dans le journal personnel de Louis Trichardt, un Voortrekker en Afrique du Sud. Trichardt y indique qu'une majorité des moutons environnants étaient morts environ trois semaines après l'observation d'une importante infestation de tiques[3].

La maladie a atteint les îles des Caraïbes pour la première fois en 1980[2].

Épidémiologie

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Espèces concernées

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La maladie touche les ruminants (bovins, chèvres, moutons) et certaines espèces d'antilopes[4]. D'autres espèces peuvent être infectées sans être malades. Les races bovines indigènes présentent une résistance clinique à la cowdriose[4].

Distribution géographique

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La maladie existe dans les régions où son vecteur, la tique du genre Amblyomma est présente[5]. Ainsi, la maladie est endémique en Afrique sub-saharienne. Les principales zones de préoccupation pour la maladie comprennent Madagascar, Maurice, Zanzibar, les îles Comores et Sao Tomé ainsi qu'à La Réunion. La cowdriose a été observée sur trois des îles des Caraïbes, la Guadeloupe, Marie-Galante et Antigua[5]. Dans les Caraïbes, au moins, le Héron garde-bœufs a été impliquée dans la propagation de la cowdriose, depuis qu'elle a colonisé les îles dans les années 1950[2].

La maladie est généralement introduite dans de nouvelles zones par des animaux infectés[5].

Selon l'espèce animale concerné, le taux de mortalité varie de 5 % à 90 %.

La mortalité semble la plus élevée chez les espèces ovines et caprines, mais ce n'est pas toujours le cas (certaines espèces ovines telles que l'Afrikaner ont des taux de mortalité ne dépassant pas 6 %)[6].

La cowdriose est provoquée par la bactérie Ehrlichia ruminantum, transmise par morsure de tique sous forme de larve ou de nymphe[4]. N'importe quelle espèce peut transporter une tique atteinte[5]. La bactérie, parasite intracellulaire, n'est capable que de survivre quelques heures dans le milieu extérieur à température ambiante en dehors de ses hôtes[5].

Signes cliniques

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Les symptômes diffèrent en fonction du stade de la maladie[4]. Certains animaux ne présentent pas de symptômes[5].

Prise en charge

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Aux premiers stades de la maladie, les animaux peuvent être traités avec des sulfamides et des tétracyclines[7],[8]. Lors de stades plus avancés, les antibiotiques ne sont plus aussi efficaces[5].

En cas d'épidémie, les animaux atteints sont isolés pour limiter la contamination. L'euthanasie et la lutte contre les tiques sont également des méthodes possibles[5].

Prévention

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Gestion des individus atteints et indemnes

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Les animaux originaires des zones endémiques et transportés dans des régions indemnes doivent être testés afin d'éviter l'importation de la maladie dans de nouvelles zones[5].

Les individus sains qui sont importés dans les zones endémiques peuvent subir un traitement préventif à base de tétracycline[5].

Lutte vectorielle

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L'emploi d'un acaricide permet d'éliminer la tique vectrice de la maladie. Cependant, il ne s'agit pas d'une méthode adaptée aux zones qui ne sont pas des îles[5].

Vaccination

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Le vaccin commercial actuel est un vaccin sanguin vivant administré par voie intraveineuse (mais on a montré en 2020 que la voie intramusculaire est également efficace)[9] ; il utilise Ehrlichia ruminantium vivant (issu du sang de moutons infectés). Ce vaccin protège les animaux, y compris jeunes, mais il implique un traitement antibiotique contre la maladie après la vaccination. En outre, il ne protège pas contre tous les isolats sud-africains[9].

Plusieurs vaccins expérimentaux sont en cours de développement, par exemple les vaccins à ADN atténué, recombinant et multi-épitope[10].

Impact économique

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Références

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  1. « Ehrlichia ruminantium infection (heartwater) in wild animals », Trends in Parasitology, vol. 18, no 5,‎ , p. 214–8 (PMID 11983602, DOI 10.1016/s1471-4922(02)02251-1)
  2. a b et c « Heartwater » [archive du ], Animal and Plant Health Inspection Service, U.S. Department of Agriculture (consulté le )
  3. « Heartwater in Sheep and Goats », The Veterinary Journal (1900), vol. 55, no 9,‎ , p. 157–161 (ISSN 0372-5545, DOI 10.1016/s0372-5545(17)72105-0, lire en ligne)
  4. a b c et d (en) « Overview of Heartwater - Generalized Conditions », sur MSD Veterinary Manual (consulté le )
  5. a b c d e f g h i j et k (en) Organisation mondiale de la santé animale, « Heartwater » [PDF],
  6. Deem, « Heartwater (cowdriosis): A review, 2nd edn », Parasitology Today, vol. 12, no 8,‎ , p. 328 (ISSN 0169-4758, DOI 10.1016/0169-4758(96)80823-4, lire en ligne)
  7. Purnell, Gunter et Schroder, « Development of a prophylactic regime using long-acting tetracycline for the control of redwater and heartwater in susceptible cattle moved into an endemic area », Tropical Animal Health and Production, vol. 21, no 1,‎ , p. 11–19 (ISSN 0049-4747, PMID 2711456, DOI 10.1007/BF02297335, S2CID 26042627, lire en ligne)
  8. (en) Karrar et El Hag Ali, « Oral Treatment of Heartwater With Oxytetracycline (Terramycin Soluble Powder) », British Veterinary Journal, vol. 121, no 1,‎ , p. 28–33 (ISSN 0007-1935, PMID 14267728, DOI 10.1016/S0007-1935(17)41404-7, lire en ligne)
  9. a et b (en) Abdalla A. Latif, Helena C. Steyn, Antoinette I. Josemans et Ratselane D. Marumo, « Safety and efficacy of an attenuated heartwater (Ehrlichia ruminantium) vaccine administered by the intramuscular route in cattle, sheep and Angora goats », Vaccine, vol. 38, no 49,‎ , p. 7780–7788 (DOI 10.1016/j.vaccine.2020.10.032, lire en ligne, consulté le )
  10. Collins, Pretorius, Kleef et Brayton, « Development of Improved Vaccines for Heartwater », Annals of the New York Academy of Sciences, vol. 990, no 1,‎ , p. 474–484 (ISSN 0077-8923, PMID 12860676, DOI 10.1111/j.1749-6632.2003.tb07413.x, Bibcode 2003NYASA.990..474C, S2CID 26038896, lire en ligne)
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