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Château de Colditz

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Château de Colditz
Image illustrative de l’article Château de Colditz
Le château de Colditz.
Nom local Schloss Colditz
Période ou style Forteresse
Début construction XIe siècle
Coordonnées 51° 07′ 51″ nord, 12° 48′ 27″ est
Pays Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Région historique Drapeau de la Saxe Saxe
Localité Colditz
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Château de Colditz
Site web www.schloss-colditz.de/de/startseiteVoir et modifier les données sur Wikidata

Le château de Colditz se situe dans la localité de Colditz, à mi-chemin entre Leipzig et Dresde en Saxe.

Son origine remonte au XIe siècle, lorsque l'empereur Henri IV permit au margrave Wiprecht de Groitzsch, de construire un château sur la colline dominant la rive gauche de la Mulde.

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Seconde Guerre mondiale

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Après qu'il eut abrité un hôpital psychiatrique pendant plus d'un siècle, le régime nazi transforma le château en camp de prisonniers réservé aux officiers alliés (Oflag) pendant la Seconde Guerre mondiale, devenant ainsi l'Oflag IV-C.

C'était une forteresse d'où l'évasion était censée être impossible puisque la sécurité était assurée par des gardiens plus nombreux que les prisonniers eux-mêmes.

Malgré cela, trente-quatre officiers (treize Français, dix Britanniques, sept Néerlandais, deux Belges, un Polonais, un Canadien et un Indien) sont parvenus à s'évader de Colditz.

Ces exploits inspirèrent la série télévisée Colditz diffusée entre 1972 et 1974.

Les premiers prisonniers internés à Colditz furent cent quarante officiers polonais en .

À la fin de l'année 1940, soixante Polonais, douze Belges, cinquante Français et trente Britanniques, tous officiers, y sont internés comme prisonniers de guerre, notamment les frères Alain et Élie de Rothschild, ce dernier s'y marie par procuration le 7 avril 1941 avec Liliane Fould. Parmi les personnalités détenues se trouvent aussi Robert Blum (fils de Léon Blum), prisonnier de guerre, et le journaliste communiste Giles Romilly (neveu de Winston Churchill), capturé en Norvège comme correspondant de guerre.

En sont amenés deux cents officiers français, rejoints plus tard par soixante-huit officiers néerlandais le .

Fin , on compte deux cent cinquante Français, cent cinquante Polonais, cinquante Britanniques ou membres du Commonwealth, soixante-huit Néerlandais et deux Yougoslaves.

En , le haut commandement de la Wehrmacht décide de réserver prioritairement Colditz aux prisonniers britanniques.

Les officiers français, polonais et néerlandais sont transférés dans d'autres camps et fin , il ne reste qu'une poignée d'officiers français pour deux cent vingt-huit officiers britanniques ou membres du Commonwealth.

Le , le premier prisonnier américain arrive à Colditz, rejoint le par six généraux français.

En , 1 200 prisonniers français sont internés à Colditz.

Le , le château est libéré par les troupes américaines du 5e corps de la 9e Armée[1].

Évasions réussies depuis l'intérieur du château

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Le lieutenant français Alain Le Ray.
Le lieutenant britannique Airey M. S. Neave.
  1. Le lieutenant français Alain Le Ray s'évade le . Il profite d'un match de football dans la cour pour s'évader. Il parvient à rejoindre la Suisse puis la France. Premier évadé de Colditz, il sera ensuite le premier chef militaire du maquis du Vercors.
  2. Le lieutenant français René Collin s'évade le . Il rejoint la France.
  3. Après plusieurs tentatives infructueuses, le lieutenant français Pierre Mairesse Lebrun s'évade le . Il rejoint la Suisse après huit jours de bicyclette.
  4. Le lieutenant français Théodore Tatistcheff s'évade le et rejoint Paris mais, recherché par la Gestapo, il va se cacher quelque temps en zone libre à Lyon.
  5. Le lieutenant français Roland Regnier s'évade le par les égouts. Il rejoint la France par le train.
  6. Le lieutenant néerlandais Francis Steinmetz s'évade le . Il rejoint la Suisse par le train en trois jours.
  7. Le lieutenant néerlandais E. Hans Larive s'évade le avec Steinmetz.
  8. Le lieutenant d'aviation Dominic Bruce (le soi-disant «Homme de Taille Moyenne») s'est échappé dans un coffre à thé, le 8 septembre 1942. Il a été repris à Dantzig.
  9. Le major néerlandais C. Giebel s'évade le .
  10. Le lieutenant néerlandais O. L. Drijber s'évade le avec Giebel.
  11. Le lieutenant britannique Airey M. S. Neave s'évade le . Déguisé en officier allemand, il rejoint la Suisse en deux jours.
  12. Le lieutenant néerlandais Anthony P. Luteyn s'évade le avec Neave.
  13. Le lieutenant britannique H. N. Fowler s'évade le . Déguisé en officier allemand, il rejoint la Suisse.
  14. Le lieutenant néerlandais Damiaen Joan van Doorninck s'évade le avec Fowler.
  15. Le capitaine britannique Patrick R. Reid s'évade le . Il rejoint la Suisse en quatre jours.
  16. Le lieutenant canadien Howard D. Wardle s'évade le avec Reid.
  17. Le major britannique Ronald B. Littledale s'évade le . Il rejoint la Suisse en cinq jours.
  18. Le lieutenant britannique William E. Stephens s'évade le avec Littledale.
  19. Le lieutenant britannique William Millar s'évade en , mais ne parvient pas à gagner la Suisse. Il est probablement exécuté par les Allemands.

Évasions réussies depuis l'extérieur du château

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Le lieutenant français Pierre Mairesse-Lebrun.
Le lieutenant français Élisée Alban Darthenay.
  1. Le lieutenant français Pierre Mairesse-Lebrun s'évade le . Il est catapulté au-dessus les barbelés par le Lieutenant Pierre Odry.
  2. Le lieutenant français J. Durand-Hornus s'évade le . Il profite d'une visite chez le dentiste en ville.
  3. Le lieutenant français G. de Frondeville s'évade le avec Durand-Hornus.
  4. Le lieutenant français Jacques Prot s'évade le avec Durand-Hornus. Il sera tué dans les combats d'ITalie (source "Les Indomptables" de Emile Le Brigant).
  5. Le capitaine belge Robert Rothschild, réclamé par le régime de Vichy, échappe à celui-ci aidé par le Special Operations Executive (SOE) et gagne la Grande-Bretagne.
  6. Le lieutenant polonais Kroner s'évade en sautant par la fenêtre d'un hôpital.
  7. Le lieutenant français André Boucheron s'évade depuis l'hôpital de Zeitz. Repris, il s'évade à nouveau d'une prison à Düsseldorf.
  8. Le lieutenant français Odry s'évade depuis l'hôpital d'Ehterhorst.
  9. Le lieutenant français Jacques Navelet s'évade depuis l'hôpital d'Ehterhorst.
  10. Le capitaine belge Louis Rémy s'évade depuis l'hôpital de Gnaschwitz.
  11. Le chef d'escadrille britannique Brian Paddon rejoint la Suède.
  12. Le lieutenant français Raymond Bouillez s'évade depuis un hôpital.
  13. Le lieutenant néerlandais J. van Lynden s'évade lors du transfert des prisonniers néerlandais au camp de Stanislau.
  14. Le lieutenant français Élisée Alban Darthenay, interné à Colditz le , après plusieurs tentatives d'évasion du camp de Hoyerswerda, s'en évade le depuis l'hôpital d'Hohnstein-Ernsttal. Il rejoint en la Résistance (Armée Secrète de l'Ain). Arrêté le par la Gestapo, atrocement torturé et mutilé, il ne parle pas ce qui sauve huit cents hommes et tous les officiers du maquis de l'Ain (témoignage du colonel Romans-Petit). Il est exécuté dans la nuit du 11 au . Une promotion de Saint-Cyr (1974-1976) porte son nom.
  15. Le lieutenant indien Birendra Nath Mazumdar était le seul prisonnier indien à Colditz. Il fit une grève de la faim pour être transféré dans un camp ne comprenant que des prisonniers indiens. Lors de ce transfert, il s'évada et gagna la Suisse avant de rejoindre la Résistance française.
  16. Le marin britannique W. Hammond demanda son transfert arguant du fait qu'il n'était pas officier. Il s'évade lors du transfert.
  17. Le marin britannique D. Lister s'évade avec Hammond.

Emile Le Brigant cite également les officiers suivants évadés de Colditz morts ou disparus pour la France[2]:

  • Emile Aigouy
  • Louis Bechart
  • René Boutard
  • Bernard Brunet
  • François Collineau
  • Alfred Gallais
  • Robert Hanus
  • Léon Jorna
  • René Laland
  • André Le Jeune
  • Albert Lussus
  • André Rondenay
  • Serge de la Roussilhe
  • René Schaeffer
  • Charles Thibaudin
  • Raymons Willemet

Évasions ayant échoué

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Giles Romilly, neveu de Winston Churchill.

Parmi les évasions ayant échoué, il convient de signaler la tentative d'évasion en masse par le « tunnel français », découvert par les Allemands environ trois semaines avant son achèvement. Ce tunnel fut creusé en plus d'une année (1940-1942) et les Allemands savaient qu'un tunnel était en chantier en raison de bruits suspects quand les Français creusaient. Les Allemands exigèrent que les officiers français payent 12 000 marks afin de réparer les dommages causés par le creusement de ce tunnel.

Les prisonniers construisirent un planeur dans les combles du château, le Colditz Cock. Il n'eut pas le temps de servir, le camp ayant été libéré avant la tentative d'évasion.

Giles Romilly (en), neveu de sir Winston Churchill, tenta de s'évader caché dans une malle. Malheureusement, celle-ci fut stockée à l'envers à la gare. Ne pouvant rester très longtemps la tête en bas, il finit par manifester sa présence. Libéré de sa malle, il fut reconduit à Colditz.

Autres prisonniers du château de Colditz

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Officiers français

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  • Georges Bergé, commandant de l'escadron français du Spécial Air Service.
  • Yves Congar, religieux dominicain, auteur de Leur résistance, témoignage sur les officiers évadés de Colditz et Lübeck morts pour la France[3].
  • Christian Courmes, lieutenant français, plusieurs tentatives d'évasion et tunnel à Colditz en août 1942[4], Évadé de Lübeck[5], non repris, il rejoint les FFI.
  • Émile Le Brigant, doyen des officiers français à Colditz, regroupe souvenirs et liste de prisonniers dans Les Indomptables.
  • Jean Flavigny, général français, commandant le 21e corps d'armée.
  • Michel Girot, lieutenant français, plusieurs tentatives d'évasion à Colditz. Évadé de Lübeck, repris par la Gestapo et torturé à mort à Lübeck[6].
  • Augustin Jordan, commandant du French Squadron (Special Air Service) après la capture du CDT Bergé en juin 1942.
  • Eugène Laillat, officier français, professeur de Lettres.
  • Henri Lamaison, sous-lieutenant, polytechnicien, une tentative d'évasion à Colditz.
  • Raymond Laporte-Many lieutenant français, plusieurs tentatives d'évasion et tunnel.
  • Georges Mayer, officier français, médecin, professeur de médecine.
  • Léonce Petitcolin, lieutenant français, auteur du livre : "Les fortes têtes, 1940-1944, La forteresse de Colditz"[7].
  • Jean Maxime Puchois, chef de bataillon français, fait prisonnier à la bataille de Bir Hakeim, le 11 juin 1942.

Officiers britanniques

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Notes et références

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  1. (en) The Liberation of Colditz Castle
  2. Emile Le Brigant, Les Indomptables, Nancy, Berger-Levrault, , 233 p.
  3. Yves Congar, Leur résistance : Mémorial des officiers évadés, anciens de Lübeck et de Colditz, morts pour la France, Avesnes, Auto-édition, , 164 p. (lire en ligne).
  4. Albert Maloire, Colditz le grand refus. Captifs peut-être, ... Vaincus jamais !, édition Le Condor, 1982. p.299
  5. Léonce Petitcolin, Les fortes têtes, 1940-1944, La forteresse de Colditz., Éditions France-Empire, 1985, p. 233
  6. Y. Congar, op. cit., p. 54-65.
  7. Léonce Petitcolin, Les fortes têtes, 1940-1944, La forteresse de Colditz., Éditions France-Empire, 1985.

Bibliographie

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  • Maxime Guenet (préf. Robert Werner), Le secret de Colditz, Paris, France-Empire, , 293 p.
  • Général Le Brigant, Les Indomptables, Paris, Berger-Levrault, coll. « La Seconde Guerre mondiale, histoire et souvenirs », , 236 p. (lire en ligne)
  • Alain Le Ray, Première à Colditz, Grenoble, Arthaud (1re éd. 1976), 191 p. Première à Colditz, Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, , 135 p. (ISBN 2706112042).
  • Albert Maloire, Colditz le grand refus : Captifs peut-être, ... Vaincus jamais !, Vincennes, Édition Le Condor, , 432 p.
  • André Perrin (préf. Yves Congar), Évadé de Guerre via Colditz, Paris, La Pensée universelle, , 256 p.
  • Léonce Petitcolin, Les fortes têtes, 1940-1944, La forteresse de Colditz, Paris, France-Empire, , 294 p. (ISBN 2704804524).
  • P. R. Reid, Colditz : La Grande Évasion, Paris, Albin Michel, , 261 p. (ISBN 2226001050).
  • Giles Romilly et Michael Alexander, La tour de Colditz, Paris, France-Empire, , 316 p.

Filmographie

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Liens externes

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