For faster navigation, this Iframe is preloading the Wikiwand page for Celtchar.

Celtchar

Celtchar[1] fils d’Uthechar, dans la mythologie celtique irlandaise, est un guerrier de la suite du roi Conchobar ; son nom signifie « le rusé ». C’est une figure majeure du Cycle d'Ulster, son apparence n’est pas engageante, il est grand et laid, sa peau est grise. Dans le récit Scéla Muicce Maic Dathó (L’Histoire des porcs de Mac Datho), il est émasculé par le javelot de Cet Mac Mágach, un guerrier de Connacht.

Il possède une arme infaillible, une lance appelée « Lúin Cheltchair » fatale à tous les coups et si meurtrière qu’elle doit être plongée dans un chaudron magique pour être neutralisée.

Il est le meurtrier de Blaí Briuga qui a couché avec son épouse, Brig Bretach. En effet, Blaí Briuga était soumis à une geis, qui l’obligeait à s’accoupler avec toute femme de passage, qui n’était pas accompagnée.

En réparation du crime (en tant qu’aubergiste de Conchobar, la victime avait la charge de nourrir l’armée des Ulates), il doit accomplir trois exploits. Le premier consiste à vaincre le guerrier Conganchness, leur ennemi à tous, à la peau dure comme de la corne que nulle lance ne peut transpercer. C’est en lui offrant sa fille Níab, que Celtchar découvre le moyen de le tuer. En second lieu, il doit débarrasser l’Ulster d’un chien monstrueux qui dévaste le royaume en s’attaquant au bétail ; la bête a même égorgé la femme qui l’avait recueilli, alors qu’il n’était qu’un chiot. À l’aide d’une inscription magique sur une plaquette en bois d’aulne, il paralyse la mâchoire du chien et peut ainsi le tuer. Sa dernière prouesse lui fait découvrir trois chiens sous la tombe de Conganchness : le premier appartient à Mac Datho, le second est à Culann le forgeron et le troisième devient le sien. Comme dans l’épisode précédent, l’animal devient monstrueux et dangereux. Celtchar le tue avec sa lance magique, mais il est atteint par une goutte de sang empoisonné et il meurt.

Bernard Sergent, dans son ouvrage Celtes et Grecs[2], pense déceler une origine commune à ce mythe et au mythe grec de Céphale et Procris. On y trouve en effet les mêmes motifs de la femme infidèle, de la lance infaillible et du chien extraordinaire.

  1. On trouve aussi les graphies Celtchair, Celtar, Keltchar
  2. Bernard Sergent, Celtes et Grecs, tome I, le Livre des héros, 1999, éditions Payot & Rivages, Paris. (ISBN 2-228-89257-2)

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
{{bottomLinkPreText}} {{bottomLinkText}}
Celtchar
Listen to this article

This browser is not supported by Wikiwand :(
Wikiwand requires a browser with modern capabilities in order to provide you with the best reading experience.
Please download and use one of the following browsers:

This article was just edited, click to reload
This article has been deleted on Wikipedia (Why?)

Back to homepage

Please click Add in the dialog above
Please click Allow in the top-left corner,
then click Install Now in the dialog
Please click Open in the download dialog,
then click Install
Please click the "Downloads" icon in the Safari toolbar, open the first download in the list,
then click Install
{{::$root.activation.text}}

Install Wikiwand

Install on Chrome Install on Firefox
Don't forget to rate us

Tell your friends about Wikiwand!

Gmail Facebook Twitter Link

Enjoying Wikiwand?

Tell your friends and spread the love:
Share on Gmail Share on Facebook Share on Twitter Share on Buffer

Our magic isn't perfect

You can help our automatic cover photo selection by reporting an unsuitable photo.

This photo is visually disturbing This photo is not a good choice

Thank you for helping!


Your input will affect cover photo selection, along with input from other users.

X

Get ready for Wikiwand 2.0 🎉! the new version arrives on September 1st! Don't want to wait?