Auricoste
Cet article est une ébauche concernant un horloger français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
| Auricoste | |
| |
| Création | 1854 |
|---|---|
| Dates clés | 4 juillet 1983 : immatriculation de la société actuelle |
| Personnages clés | Émile Thomas (fondateur) Joseph Auricoste |
| Forme juridique | Société à responsabilité limitée |
| Siège social | Paris France
|
| Direction | Claude Tordjmann (depuis janvier 1983) |
| Activité | Création et conception d'instruments de mesure en horlogerie et chronomètrie |
| Produits | Montres |
| Effectif | 3 à 6 salariés en 2019 |
| Site web | [1] |
| Chiffre d'affaires | 463 100 € en 2018[1] |
modifier - modifier le code - voir Wikidata  | |
Auricoste est un horloger français.
Il est partenaire de la Marine Nationale française.
Historique
[modifier | modifier le code]La Maison Auricoste[2] a été fondée en 1854 par Émile Thomas[3],[4].
Il est rejoint en 1864 par Antoine Redier, un autre horloger[3].
Parmi les clients se trouve Georges-Ernest Fleuriais. Ce dernier les convainc les deux hommes de présenter leurs produits aux services de la Marine et au Bureau de l’Observatoire. Les montres Thomas répondent aux exigences de la Marine[3].
L'entreprise est reprise à la fin du XIXe siècle par Joseph Auricoste[3]. Il fournit des horloges à l’Élysée, au Sénat, et à la Banque de France, mais également aux armées, à l’approche de la Première Guerre mondiale, avec environ 30 000 chronographes commandés[3],[4]. Entre les deux guerres, Joseph Auricoste développe et diversifie son activité, allant des montres-bijoux pour dames fortunées aux chronographes sportifs destinés aux pistes d’athlétisme, en passant par des instruments de mesure, comme des baromètres[3]. Il est aussi fournisseur d’horloges pour les bâtiments de la Marine Nationale. Il équipe par exemple le croiseur lourd Tourville et le cuirassé Richelieu.
Après la Seconde Guerre mondiale, Joseph Auricoste est élu au Conseil de la Société Chronométrique de France[3].
Après la retraite de Joseph Auricoste, c'est son fils Pierre qui dirige l'entreprise[3].
En , la marque lance la Type 20, une montre-bracelet chronographe spécialement conçue pour les pilotes de chasse de l’Armée de l’air française[5].
En , le Ministère de la Défense passe un appel d’offre pour une montre. Les montres Auricoste sont sélectionnées par l’armée, aux côtés de Breguet, Vixa et Dodane. Ainsi, 2000 chronographes Auricoste Type 20 sont livrés, la plupart équipant les pilotes de l’Aéronavale[3].
En , la marque Auricoste est rachetée par Claude Tordjmann, un homme d’affaires déjà importateur des chronographes Hanhart pour la France[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.societe.com/societe/auricoste-327544896.html
- « identité de la société », sur www.societe.com (consulté le )
- Xavier B, « L'histoire d'Auricoste, l'horloger de la Marine Nationale Française », sur Le Petit Poussoir, (consulté le )
- Flavien Houndo, « Auricoste : présentation des montres et de l'histoire Auricoste », sur Les Rhabilleurs, (consulté le )
- « Auricoste : Histoire d'une marque française pour la plongée », (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Galic, Une publicité de guerre, Éditions L'Harmattan, 2011, p. 59-60
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Site de la société Auricoste, sur auricoste.com. Consulté le 20 mai 2013.
Text is available under the CC BY-SA 4.0 license; additional terms may apply.
Images, videos and audio are available under their respective licenses.
