For faster navigation, this Iframe is preloading the Wikiwand page for Commandeur des croyants.

Commandeur des croyants

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (mars 2013). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Le commandeur des croyants[1],[2],[3],[4] (en arabe : أمير المؤمنين / amīr al-mu‘minīn [5], mot pour mot prince des croyants, latinisé comme miramolinus, d'où en français aussi miramolin[6]) est un titre représentant un chef de musulmans.

Chez les sunnites

[modifier | modifier le code]

Chez les sunnites, le titre de commandeur des croyants (amīr al-mu‘minīn) est donné, a posteriori, aux « Rachidoune » (en arabe : خلفاء راشدون, al-Khulafā’u r-Rāshidūn) c'est-à-dire aux premiers califes qui succèdent au prophète de l'islam Mahomet à partir de 632. Ce titre semble apparaître au milieu du Ier siècle de l'Hégire. Un des premiers cas est l’inscription du barrage de Muʿâwiya (58/677)[7]. Si la tradition fait d'Abou Bakr As-Siddiq le premier à porter ce titre, un graffito de 644-645 ne lui donne ni le titre de calife (khalîfa), ni celui de Commandeur des croyants[7]. Sur les monnaies, le titre semble avoir été introduit par le calife Muʿāwiya et on la trouve, par exemple, sur une monnaie de 674[8].

Chez les chiites

[modifier | modifier le code]

Chez les chiites, le titre de commandeur des croyants est donné au cousin et gendre du prophète, Ali, qui pour les chiites est le premier imam infaillible. Les autres imams n'ont pas le droit à ce titre. Les théologiens chiites rapportent un hadîth, où un homme est allé questionner le sixième imam Ja'far al-Sâdiq en lui donnant le titre de « Amir le Mouminin » ; la tradition chiite rapporte que l'imam le reprend pour lui indiquer que seul Ali est le prince des croyants.

Politique selon les pays

[modifier | modifier le code]

Selon la Constitution du Maroc, le roi Mohammed VI est aussi Commandeur des croyants[9]. Ce titre est aussi revendiqué à partir de juin 2014 par Abou Bakr al-Baghdadi (mort en 2019), chef de l'État islamique en Irak et en Syrie, ainsi que par le chef des talibans, le mollah Haibatullah Akhundzada, à la suite de ses prédécesseurs (ce titre étant reconnu par Al-Qaïda).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « commandeur » (sens B, 3) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 5 décembre 2015).
  2. « Commandeur », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 5 décembre 2005)
  3. Entrée « commandeur » » dans la Base historique du vocabulaire français du laboratoire Analyse et traitement informatique de la langue française, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (consulté le 5 décembre 2015).
  4. Entrée « commandeur », (sens 3) [html] dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 1 : A – C, Paris, L. Hachette, , in-4o (BNF 30824717, lire en ligne), p. 679 [fac-similé (page consultée le 5 décembre 2015)].
  5. Georges Bohas, « Émir » [html], sur universalis.fr, Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  6. Entrée « miramolin » [html] dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, t. 3 : I – P, Paris, L. Hachette, , in-4o (BNF 30824717, lire en ligne), p. 572 [fac-similé (page consultée le 5 décembre 2015)].
  7. a et b Frédéric Imbert, « L’Islam des pierres : l’expression de la foi dans les graffiti arabes des premiers siècles », Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, no 129,‎ (ISSN 0997-1327, DOI 10.4000/remmm.7067, lire en ligne, consulté le )
  8. Jeremy Johns, « Archaeology and the History of Early Islam: The First Seventy Years », Journal of the Economic and Social History of the Orient, vol. 46, no 4,‎ , p. 411–436 (ISSN 0022-4995, lire en ligne, consulté le )
  9. « Constitution », sur Maroc.ma, (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]
{{bottomLinkPreText}} {{bottomLinkText}}
Commandeur des croyants
Listen to this article

This browser is not supported by Wikiwand :(
Wikiwand requires a browser with modern capabilities in order to provide you with the best reading experience.
Please download and use one of the following browsers:

This article was just edited, click to reload
This article has been deleted on Wikipedia (Why?)

Back to homepage

Please click Add in the dialog above
Please click Allow in the top-left corner,
then click Install Now in the dialog
Please click Open in the download dialog,
then click Install
Please click the "Downloads" icon in the Safari toolbar, open the first download in the list,
then click Install
{{::$root.activation.text}}

Install Wikiwand

Install on Chrome Install on Firefox
Don't forget to rate us

Tell your friends about Wikiwand!

Gmail Facebook Twitter Link

Enjoying Wikiwand?

Tell your friends and spread the love:
Share on Gmail Share on Facebook Share on Twitter Share on Buffer

Our magic isn't perfect

You can help our automatic cover photo selection by reporting an unsuitable photo.

This photo is visually disturbing This photo is not a good choice

Thank you for helping!


Your input will affect cover photo selection, along with input from other users.

X

Get ready for Wikiwand 2.0 🎉! the new version arrives on September 1st! Don't want to wait?